Bretagne (en breton Breizh).
Publié le 03/05/2014
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Jakez Riou (1899-1937), G.B.
Kerverziou (1908-1951), Roparz Hémon (1900-1978).
Le théâtre, qui retrouve la
double veine religieuse et satirique du Moyen Âge (on a joué les Mystères de la Passion jusqu'en 1940, notamment
dans le Trégorois), est marqué par les personnalités de l'abbé Le Bayon (1876-1935) et de Tanguy Malmanche
(1875-1953).
Depuis les années 70, la littérature bretonne est en plein essor, avec des poètes comme Paol Keineg
(né en 1944) et des conteurs comme Pierre-Jakez Hélias (le Cheval d'orgueil, 1975).
– La matière de Bretagne.
On
donne le nom de matière de Bretagne à un ensemble de légendes et de chansons, diffusées à l'origine par des
jongleurs gallois et armoricains, et qui alimentèrent, entre 1150 et 1250 environ, un certain nombre de romans
appelés romans bretons.
Cette matière se caractérise par la présence de thèmes merveilleux qui trahissent un fond
païen et un mysticisme proprement celtique.
La matière de Bretagne connut une fortune littéraire considérable après
la publication en français de l'Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, qui rendit populaires, avant
1150, des personnages comme le roi Arthur* et Merlin l'enchanteur.
Les romans bretons font, avec les romans
antiques (la «matière de Rome»), partie d'un ensemble qui se distingue de la chanson de geste (la «matière de
France») par l'emploi de l'octosyllabe à rimes plates, puis de la prose, et par une inspiration qui cesse d'être
nationale.
On compte trois grands cycles de romans bretons.
Le premier comprend les lais, inspirés par le répertoire
des jongleurs bretons et les lais de Marie de France, écrits vers 1175.
À ce premier cycle, consacré à l'amour, se
rattachent également tous les romans inspirés par le personnage de Tristan.
Le deuxième cycle a pour figure
centrale Arthur ou Artus, roi légendaire de Bretagne, entouré de sa cour de chevaliers: c'est le cycle de la Table
ronde qui déroule la série des «aventures» chevaleresques.
Le Roman de Brut (1155) de Wace est le premier
roman à présenter les personnages et le décor féerique de ce cycle.
Mais c'est Chrétien* de Troyes qui a rendu
célèbre la matière de Bretagne avec des récits qui seront imités dans toute l'Europe: Erec (v.
1162), Cligès (v.
1164), Yvain ou le Chevalier au Lion (v.
1170) et surtout Lancelot ou le Chevalier à la Charrette (v.
1168, terminé
par Godefroy de Lagny).
Toutes les aventures des chevaliers, dont Lancelot est le type, sont placées sous le signe
de l'amour courtois.
Le cycle du Graal, enfin, s'ouvre sur l'énorme poème de Perceval (63 000 vers), commencé par
Chrétien de Troyes vers 1182.
Il ne s'agit plus d'ici d'aventures et d'amour courtois, mais de quête et d'amour divin.
Dans la suite du Perceval, composée par plusieurs auteurs, dont Wauchier de Denain, cette tendance mystique ira
en s'accentuant.
V.
DOSS Chrétien de Troyes..
»
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