Devoir de Philosophie

Cabinet de travail

Publié le 07/04/2015

Extrait du document

travail

Cabinet de travail.Lieu réservé, destiné à l'étude et à la conservation de documents et d'objets tels que monnaies, médailles, gravures, dessins, etc.

 

Cage (d'escalier). Espace prédisposé pour recevoir un escalier.

 

Caissons. Parties creuses généralement carrées, mais aussi polygonales, souvent décorées et ornant un plafond ; dans une coupole, elles contribuent à l'effet de perspective.

 

Calotte. Couverture hémisphérique recouvrant une surface circulaire.

 

Calque. Empreinte en négatif d'un relief ou d'une statue, obtenue en faisant adhérer au modèle une pâte molle, faite de cire ou de plâtre, par exemple; le calque sert ensuite à obtenir une copie.

 

Camaïeu. Coloris obtenu par les variations de clair-obscur d'une seule couleur.

 

Camée. Pierre précieuse, pierre dure ou coquillage de deux ou plusieurs couches de couleurs différentes, dont la couche supérieure est travaillée en relief tandis que les autres sont utilisées comme fond.

 

Campanile. Mot italien désignant le clocher lorsqu'il est séparé de l'église.

 

Candélabre. Motif décoratif peint ou en relief, en forme de torchère ornée d'éléments végétaux, et utilisé pour décorer des moulures.

 

Canéphore. Voir cariatide.

 

Cannelure. Voir colonne.

 

Cantoria. Mot italien désignant la tribune des chantres.

 

Capitulaire, salle. Dite aussi salle du chapitre. Vaste salle située dans une cathédrale, un monastère ou un couvent, dans laquelle se réunissait le chapitre, c'est-à-dire le collège des chanoines ou des moines; dans les monastères et les couvents, elle donnait sur le cloître par des portes et des fenêtres.

 

Caprice. Le caprice est considéré comme un genre artistique mineur, représentant aux XVIe et XVIIe siècles des paysages inventés et des anecdote; au XVIIIe siècle, un paysage parcouru d'architectures fantastiques et d'inventions perspectives; au XIXe siècle, des fantasmagories oniriques élaborées et angoissantes.

 

Cariatide. Statue de femme utilisée comme support, à la place d'une colonne ou d'un pilier. Même fonction pour la canéphore, jeune fille portant une corbeille sur sa tête.

 

Carreau. Panneau de formes diverses (carrée, hexagonale, etc.), peint, gravé ou sculpté, à base de scènes figurées ou de motifs ornementaux.

 

Carton. Dessin préparatoire global, ayant les mêmes dimensions que l'oeuvre à exécuter (fresque, tapisserie, vitrail, mosaïque), ou même des dimensions inférieures, exécuté en général au fusain ou à la craie, sur un support en carton. Dans la fresque, le carton est appuyé sur le mur et le dessin est reporté sur le mur soit par le décalquage des lignes, soit par la technique du poncif, qui consiste à faire des petits trous le long des contours et à y faire passer de la poudre de charbon, qui reproduit le dessin sur le crépi préparatoire.

 

Cartouche. Représentation en peinture ou en sculpture d'un rouleau de papier, partiellement déroulé, portant une inscription. 

 

Cathédrale. L'église la plus importante d'une ville qui soit en même temps siège d'un évêché.

 

Cellule. Pièce la plus interne d'un temple grec (naos) et romain. Dans les couvents et les monastères, chacune des petites pièces où vivent les religieux.

 

Cénotaphe. Monument funéraire qui ne contient pas le corps du défunt.

 

Céramique. Terme utilisé pour désigner la très ample gamme d'objets obtenus en modelant des pâtes d'argile ou d'autres terres recouvertes ensuite d'un revêtement imperméable en émail ou en peinture, et décorés : voir biscuit, faïence, grès, maïolique, terre cuite, poterie.

 

Chaire (1). Siège à dossier, en marbre, en pierre, en bois ou en d'autres matériaux, réservé à l'évêque et au souverain pontife. 

 

Chaire (2). Dans une église, ce terme désigne couramment la tribune dégagée, ou adossée à une colonne, d'où parle le prédicateur. Elle est située en général dans la nef centrale. Voir aussi ambon.

 

Champlevé. Technique d'émaillage.

 

Chapelle. Salle de dimensions modestes destinée au culte, isolée ou comprise dans des ensembles architecturaux (églises, couvents, palais, châteaux, etc.).

 

Chapiteau. Elément de la colonne.

 

Chartreuse. Monastère des chartreux, où chaque moine dispose d'un petit logement individuel, avec puits et jardin.

 

Château. La masse imposante du château, qui s'élève en général sur un lieu élevé et dominant, est constituée par un vaste cercle de remparts crénelés, souvent renforcés à l'extérieur par des systèmes de défense en glacis, appelés barbacanes, et munis de petites tours de garde, reliées entre elles par un passage utilisé par les sentinelles, le chemin de ronde. En cas de siège, on plaçait entre les créneaux, des cloisons munies de meurtrières, appelées bretèches. Au sein des remparts, dans la cour, s'élevait non seulement le logement du seigneur et d'autres bâtiments plus petits, mais aussi une haute tour fortifiée, le donjon, qui constituait la défense extrême. Tout le pourtour des remparts était constitué par un fossé traversé par un ou plusieurs ponts-levis, relevés en cas de danger. Avec l'apparition de l'artillerie, le château fut muni de corps de défense polygonaux faits de murs très épais, sans meurtrières ni créneaux, appelés bastions.

 

Chemin de ronde. Elément du château. 

 

Chéneau. Synonyme de gouttière.

 

Chevet. Partie située à l'extrémité de la nef, derrière l'autel, vue de l'extérieur. Voir aussi abside.

 

Chevron. Structure à base de poutres, destinée à soutenir le poids d'un toit à double pente.

 

Chinoiseries. Imitations ou évocations de l'art chinois de la part d'artistes occidentaux, répandues dans toute l'Europe à partir du XVIIe siècle : leur plus grande popularité correspond au rococo.

 

Chœur. Partie de l'église autour du maître-autel, réservée aux prêtres s'chevant dans l'abside. 

 

Chromolithographie. Technique de la lithographie.

 

Ciboire. Récipient contenant l'hostie consacrée. A l'époque gothique, il prit la forme d'une petite tour munie de flèches, tandis qu'à partir de la Renaissance, il redevint un calice en métal fermé par un couvercle surmonté d'une croix.

 

Ciborium. Voir baldaquin.

 

Cimaise. Moulure supérieure, en saillie, faisant partie de l'entablement ; partie supérieure d'un tableau ou du chambranle d'une porte ou d'une fenêtre.

 

Cintre (1). Courbure concave de la surface intérieure d'un arc ou d'une voûte.

 

Cintre (2). Structure en bois destinée à étayer les arcs et les voûtes en phase de construction.

 

Cire perdue. Technique de fusion.

 

Ciseau. Petit scalpel en acier utilisé pour graver des métaux et des pierres dures.

 

Clair-obscur. Technique picturale par laquelle on donne aux images un relief plastique, grâce au passage progressif des tonalités les plus sombres aux tonalités les plus claires, ce qui produit une luminosité moelleuse et diffuse.

 

Claire-voie. En architecture, clôture à jour.

 

Classicisme. Terme dérivant de "classique", mais traduisant des notions distinctes, élaborées au XVIIe siècle : par lui on désigne l'ensemble des phénomènes culturels et artistiques qui s'inspirent de toute la civilisation gréco-romaine, période digne d'être prise comme modèle en raison du degré de perfection qu'elle a atteint. En histoire de l'art, le classicisme couvre généralement une période qui, à partir de la Renaissance, atteint grosso modo le romantisme, mais ce terme a pris avec le temps des significations différentes. Si l'on peut donc reconnaître dans le classicisme certaines constantes, comme la tendance à l'ordre, la proportion, la symétrie, à l'objectivité, à la littéralité, à la noblesse et à l'élévation des contenus, il est tout aussi vrai que les différentes phases du classicisme sont marquées par des manifestations complexes et des éléments spécifiques d'une grande richesse.

 

Claveau, ou voussoir. Grosse pierre cubique utilisée dans le bâtiment.

 

Clef de voûte. Voir arc et voûte.

 

Clipeus. Encadrement circulaire entourant un portrait peint ou sculpté.

 

Cloisonné. Technique de l'émaillage.

 

Cloître. Cour entourée d'un portique délimité par de petites colonnes reposant sur un muret, caractéristique des couvents et des monastères ; souvent doté d'un puits en son milieu.

 

Colonnade. Série de colonnes à l'intérieur ou à l'extérieur d'un édifice, constituant parfois un ensemble autonome.

 

Colonne. Elément architectural généralement cylindrique, jouant un rôle de soutien ; les proportions et les décorations de la colonne changent en fonction de l'ordre (dorique, ionique, corinthien, composite), et des époques. Dans la colonne classique, on distingue trois parties : base, fût, et chapiteau. Habituellement, la colonne dorique repose simplement sur une plinthe, petite base carrée ; dans la colonne ionique, on trouve entre la plinthe et le fût une petite moulure convexe, appelée tore, et une moulure concave, dite scotie ; Dans les colonnes corinthiennes et composites, on trouve deux ou plusieurs moulures convexes au-dessus de la plinthe. Le fût ou escape peut être lisse ou sillonné de cannelures verticales ; à ses deux extrémités, le fût porte une moulure concave, l'apophyse, qui le rattache respectivement à la base et au chapiteau. Le chapiteau, qui est l'élément le plus distinctif des différents ordres, est composé de l'abaque, plaque carrée qui constitue la partie supérieure, et l'échine, moulure courbe dans la partie inférieure. La colonne est torse ou torsadée quand le fût est en forme de spirale ; rudentée, lorsque les cannelures portent des rudentures, ou torsades, dans leur partie inférieure ; géminée, ou accolée, lorsqu'elle est accouplée à une autre colonne ; fuselée lorsque son diamètre au sommet est inférieur à celui de la base.

 

Colonnette. Petite colonne séparant en deux les portes ou fenêtres, typique du style gothique.

 

Commesso. Mot italien, désignant la technique décorative pratiquée en particulier sur les pavements, semblable à la marqueterie, qui consiste à faire coïncider des pierres de formes et de couleurs différentes jusqu'à constituer un plan uniforme, en fonction d'un dessin donné.

 

Composite, ordre. Ordre architectural romain, dit aussi triomphal, qui mêle des éléments des styles ionique et corinthien : dans le chapiteau, la grande volute de l'ordre ionique s'ajoute à la double rangée de feuilles d'acanthe de l'ordre corinthien.

 

Console. Moulure saillante en forme de volute, servant de support.

 

Contracture. Rétrécissement de la partie supérieure d'une colonne.

 

Contre-jour. Effet de contraste obtenu en peinture lorsqu'un élément dans l'ombre se détache sur un fond lumineux.

 

Contrefort. Elément destiné à renforcer une structure en absorbant les poussées qui se déchargent sur lui à la hauteur des arcs et des voûtes.

 

Copie. Reproduction exacte d'une oeuvre d'art sans l'intervention directe de l'auteur ou de son atelier ; elle se distingue de la réplique et de la version.

 

Corde. Voir arc.

 

Cordon. Fine moulure décorative, utilisée sur les murs, surtout autour des portes et des fenêtres.

 

Corinthien, ordre. Un des trois ordres grecs classiques. La colonne repose sur une base ; elle est cannelée avec des arêtes plates ; le chapiteau porte des feuilles d'acanthe et des tigettes, petites volutes tournées vers l'intérieur de la colonne ; la frise est continue. 

 

Corniche (1). Elément de l'entablement.

 

Corniche (2). Élément en saillie, souvent soutenu par des consoles, couronnant le pourtour d'un édifice.

 

Correction. Retouche faite par un artiste à son oeuvre.

 

Coulée. Technique de la fusion.

 

Coupe. Type de plan montrant le profil d'un bâtiment. Voir section.

 

Coupole. Voûte ou calotte uniforme couvrant un bâtiment ; elle peut être circulaire ou semi-circulaire à sa base, ogivale ou en forme de bulbe. Dans les constructions à plan carré, on insère des pendentifs pour raccorder le carré au cercle. Dans les églises à croix latine, la coupole s'élève à la croisée du transept. A l'extérieur, elle repose souvent sur une structure cylindrique ou polygonale appelée tambour, qui peut montrer sur son pourtour des ouvertures généralement circulaires, les oculus. Au sommet de la coupole peut s'ouvrir un petit édicule, la lanterne, par où pénètre la lumière.

 

Courtine. Dans les remparts du château ou de la ville médiévale, portion de mur entre deux tours de garde.

 

Créneau. Ouverture pratiquée au sommet d'un rempart ou d'une tour.

 

Crépi. Couche de mortier étalée sur la surface d'un mur pour la rendre uniforme. C'est en particulier la base nécessaire à la réalisation des fresques.

 

Crescent. (en anglais : croissant). Rangée de bâtiments disposés en demi-cercle.

 

Creux (en). Graver ou sculpter en créant des entailles profondes formant un angle aigu avec la surface.

 

Croix, à. C'est le terme qu'on utilise pour définir le plan d'un édifice sacré, justement en forme de croix. Lorsque les quatre bras ont la même longueur, on parle de croix grecque ou carrée ; lorsque le bras le plus court coupe le bras le plus long à environ un tiers de sa longueur, on parle de croix latine ; lorsque le bras le plus court est situé à l'extrémité du plus long, on parle de croix en tau, ou de Saint-Antoine.

 

Crypte. Dans les premières églises chrétiennes, la crypte était le lieu de sépulture d'un martyr ou d'un saint. A l'époque romane, et surtout dans les cathédrales gothiques françaises, elle prit des proportions grandioses, devenant une sorte d'oratoire souterrain, aménagé en plusieurs salles disposées autour de la crypte proprement dite.

 

Cuvette. Elément de l'abside. 

Liens utiles