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CANULE, substantif féminin.

Publié le 08/11/2015

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CANULER, verbe transitif.  

Familier.  Ennuyer, en particulier par des propos importuns. Se laisser canuler une heure par un idiot (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, La Vie de ménage, Monsieur Félix, 1905, page 226) : 

Ø Le ciel était d'une grande clarté... Je crois que jamais je l'avais vu si net... ça m'a étonné ce soir-là comme il était découvert... Je reconnaissais toutes les étoiles... Presque toutes en somme... et je savais bien les noms!... Il m'avait assez canulé l'autre olibrius avec ses orbites trajectoires!... C'est drôle comme je les avais retenus sans bonne volonté d'ailleurs...

LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit,  1936, page 681. 

Remarque : 1. Pour le verbe homonyme canuler, confer canular Remarque : 2. On rencontre dans la documentation le participe présent et adjectif canulant, ante, familier. Importun, en particulier des propos. Est-elle [Gervaise qui crie] assez canulante! (Émile Zola, L'Assommoir, 1877, page 470). 3. On rencontre en outre canulard, synonyme rare de canulant (confer Charles-Louis Carabelli, [Langue populaire] ). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 

CANULE, substantif féminin.  

A.—  CHIRURGIE.  Petit tube qu'on introduit dans un orifice naturel ou artificiel pour permettre l'injection de liquides ou le passage d'air. On pratique sur la carotide, à l'aide de ciseaux fins, une petite incision par laquelle on introduit une canule (JULES VERNE, La Vie cellulaire hors de l'organisme,  1937, page 25 ). 

—  Par métaphore, péjoratif : 

Ø 1. Quelle diable de manie de reproduire en la gâtant la façade de N. D. de Poitiers? (...) Je ne parle pas des deux canules d'apothicaire qui surmontent les deux tours.

PROSPER MÉRIMÉE, Lettres aux Antiquaires de l'Ouest,  1870, page 187. 

B.—  Familier.  Personne importune : 

Ø 2. À peine le train arrivé il a sauté aussi dans le dur, derrière moi... jusqu'à Paris qu'il m'a collé... Je l'ai perdu un petit moment en sortant de la gare... Je me suis faufilé par une autre porte... Il m'a rejoint tout de suite, la canule!...

LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit,  1936, page 678. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 13. 

DÉRIVÉS : Canulaire,  adjectif.  En forme de canule (supra A). Ces anges niais au trou de bouche canulaire et stupide (ANDRÉ SUARÈS. Le Voyage du Condottière, tome 2, 1932, page 99 ). 

 

Forme dérivée du verbe \"canuler\"

 canuler

CANULER, verbe transitif.  

Familier.  Ennuyer, en particulier par des propos importuns. Se laisser canuler une heure par un idiot (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, La Vie de ménage, Monsieur Félix, 1905, page 226) : 

Ø Le ciel était d'une grande clarté... Je crois que jamais je l'avais vu si net... ça m'a étonné ce soir-là comme il était découvert... Je reconnaissais toutes les étoiles... Presque toutes en somme... et je savais bien les noms!... Il m'avait assez canulé l'autre olibrius avec ses orbites trajectoires!... C'est drôle comme je les avais retenus sans bonne volonté d'ailleurs...

LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit,  1936, page 681. 

Remarque : 1. Pour le verbe homonyme canuler, confer canular Remarque : 2. On rencontre dans la documentation le participe présent et adjectif canulant, ante, familier. Importun, en particulier des propos. Est-elle [Gervaise qui crie] assez canulante! (Émile Zola, L'Assommoir, 1877, page 470). 3. On rencontre en outre canulard, synonyme rare de canulant (confer Charles-Louis Carabelli, [Langue populaire] ). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 

 

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