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carbone.

Publié le 23/10/2013

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carbone. n.m., élément de symbole chimique C, de numéro atomique 6, de masse atomique 12,011, de point de fusion d'environ 3 547 o C (sous la forme allotropique de diamant). Il existe, parmi les sept isotopes connus, trois isotopes naturels, dont deux sont stables (12C et 13C) et le troisième (14C), radioactif. Les isotopes 12C et 13C participent au sein des étoiles, tel le Soleil, à un cycle de réactions thermonucléaires, appelé cycle de Bethe. L'isotope 14C, dont la période est de 5 730 années, est utilisé pour dater la matière organique n'ayant pas plus de 40 000 ans. Sur la Terre, l'abondance de carbone est estimée à 180 ppm dans la croûte terrestre et à 28 ppm dans l'eau de mer ; dans l'atmosphère, il est essentiellement présent sous la forme de dioxyde de carbone (CO2, 335 ppm), auquel s'ajoutent des traces de méthane (CH4, 1,7 ppm) et de monoxyde de carbone (CO, 0,02 ppm). On trouve, dans la nature, le carbone à l'état libre, sous forme de cristaux (diamant : cubique, de dureté 10, généralement incolore ; graphite : hexagonal, de dureté 1, noir) ; mais il figure surtout à l'état combiné dans de nombreuses substances minérales et organiques. Parmi les substances minérales les plus importantes, on trouve le dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les carbonates dans les roches telles que le calcaire et dans les squelettes externes de certains invertébrés (coraux, coquillages). La houille, le pétrole et de nombreuses molécules vitales telles que les lipides, les glucides, les protides, les acides nucléiques constituent les formes les plus remarquables du carbone organique. L'ensemble des transformations, des combinaisons minérales et organiques dans lesquelles le carbone est impliqué dans la nature réalise le cycle du carbone. Le carbone brûle en donnant du dioxyde de carbone (CO2) si la quantité d'air est suffisante, et du monoxyde de carbone (CO), dans le cas contraire. Il en résulte des propriétés réductrices importantes ; au-dessous de 500 o C (par exemple, réduction du CuO), il se dégage du dioxyde de carbone ; si la réduction a lieu au-dessus de 1 000 o C, il se forme du monoxyde de carbone (par exemple : C + H2O ® CO + H2). Le carbone se combine aussi au soufre en donnant le sulfure de carbone (CS2 : solvant du soufre et du phosphore), et à certains métaux pour donner des carbures ; ainsi la réduction de la chaux (CaO) au four électrique donne, non du calcium, mais du carbure de calcium (CaC2) ; dans la sidérurgie, il se forme un carbure de fer (CFe3 : cémentite). Voir aussi carbure et charbon. Intoxication par l'oxyde de carbone. L'oxyde de carbone, ou plus précisément le monoxyde de carbone (CO), présent notamment dans le gaz de ville et les gaz d'échappement des moteurs, est incolore, inodore, et un peu plus léger que l'air. Il devient dangereux lorsque l'air inhalé en contient des proportions trop grandes. Selon la dose et l'individu, les conséquences peuvent aller du simple mal de tête au coma et à la mort. Sa toxicité est principalement liée au fait qu'il se combine à l'hémoglobine du sang pour donner la carboxyhémoglobine, qui, elle, est inapte à jouer le rôle de transporteur d'oxygène aux tissus. Le pronostic dépend de la teneur en oxyde de carbone, de la durée du séjour en atmosphère toxique et de l'état antérieur du sujet. Maux de tête, vertiges et tendance incoercible au sommeil annoncent le début de l'intoxication. L'impotence musculaire et une paralysie progressive apparaissent, suivies du coma si aucun secours n'est porté. Le relâchement des muscles est complet, le visage rosé, bleu ou pâle, la respiration irrégulière. On peut observer, surtout dans certaines professions, une intoxication chronique dont le tableau clinique est assez vague et dont le diagnostic exige une analyse de sang. Le traitement de l'intoxication consiste d'abord à soustraire la victime à la cause d'asphyxie, en prenant garde au risque d'explosion, car l'oxyde de carbone brûle avec explosion s'il est mélangé à une quantité d'oxygène d'un volume moitié moindre. Il faut ensuite pratiquer sur la victime ramenée à l'air libre la respiration artificielle (méthode du « bouche-à-bouche «). Enfin, il faut réaliser une ventilation artificielle du malade à l'aide d'oxygène pur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bethe Hans Albrecht carbanion carbocation carbonates carbonique (gaz) carbure cément charbon - 1.MATIÈRES PREMIÈRES chimie - Les différentes branches de la chimie diamant écosystèmes - Le cycle de la matière dans les écosystèmes fullerène graphite houille hydrocarbure minéralisation plastiques (matières) - Les structures moléculaires des matières plastiques tétrachlorure Les livres carbone - cycle du carbone dans les étoiles, page 868, volume 2 carbone - cycle du carbone dans la nature, page 868, volume 2 écosystèmes - cycle biogéochimique du carbone, page 1573, volume 3

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