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Carn? Marcel, 1906-1996, n? ? Paris, cin?aste fran?ais.

Publié le 23/10/2013

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Carné Marcel, 1906-1996, né à Paris, cinéaste français. Né dans le quartier des Batignolles, ce fils d'ébéniste fut d'abord critique de cinéma : ainsi admira-t-il l'Aurore (1927) de Murnau où la caméra était, selon lui, un acteur du drame. En 1929, il devint assistant, entre autres, de Jacques Feyder, dont le style raffiné, misant sur la rigueur du découpage et du cadrage, sur le travail en profondeur de l'image et sur la lumière, avait besoin des artifices du studio pour donner toute sa mesure. Ce souci du détail se retrouva par la suite dans les films de Carné. Après Nogent, eldorado du dimanche (1929), court métrage populiste et délicatement impressionniste, il eut l'habileté de choisir pour retravailler le sujet imposé de son premier long métrage, Jenny (1936), un jeune écrivain alors peu connu, Jacques Prévert, qui sut donner du relief aux seconds rôles et aux dialogues. Le réalisme poétique. La collaboration entre Prévert et Carné dura dix ans et donna plusieurs films importants : Drôle de drame (1937), greffe réussie d'humour typiquement britannique sur un écran français ; Quai des brumes (1938), dont la poésie noire rendait bien compte du climat de l'avantguerre ; Le jour se lève (1939). Par ailleurs, ces deux derniers films servaient admirablement le talent et la mythologie personnelle de Jean Gabin, qui incarnait dans le premier un déserteur et, dans l'autre, un prolétaire conduit au suicide. La seule infidélité à Prévert fut Hôtel du Nord (1938), où Henri Jeanson signa des dialogues restés célèbres (le « Atmosphère, atmosphère « d'Arletty à Louis Jouvet). Pendant l'Occupation, Carné, toujours avec Prévert, chercha un refuge dans des histoires du passé : le Moyen Âge avec les Visiteurs du soir (1942), le Paris de Louis-Philippe avec les Enfants du paradis (1943-1945). Après la guerre et la fin de sa collaboration avec Prévert, les succès se firent plus rares (Thérèse Raquin, 1953 ; les Tricheurs, 1958). Parce que le cinéma avait évolué, Carné ne suscitait plus le même engouement. Il était pourtant resté un grand directeur d'acteurs, un maître des ambiances et de la stylisation. Aujourd'hui, on continue à diffuser et à admirer ses films anciens, ceux où il transfigurait l'atmosphère et les problèmes de son temps à travers le réalisme poétique, courant cinématographique désormais indissolublement lié à son nom. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Carné Marcel, page 876, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arletty (Léonie Bathiat, dite) Barsacq cinéma - L'art - Le triomphe du parlant cinéma - L'art - Nouvelles vagues Cuny Alain Dabit Eugène Deburau France - Arts - Cinéma - Âge d'or et années noires France - Arts - Cinéma - Classiques ou conservateurs Gabin (Jean Alexis Moncorgé, dit Jean) Hollywood - Un essor prodigieux Jeanson Henri Jouvet Louis Le jour se lève Lemaître (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) Philipe (Gérard Philip, dit Gérard) policier (film) Prévert Jacques réalisme poétique Signoret (Simone Kaminker, dite Simone) Simon (François, dit Michel) Terzieff Laurent Trauner Alexandre Vilar Jean Les livres Le jour se lève, page 2830, volume 5 mime - Jean-Louis Barrault, page 3209, volume 6 réalisme poétique - Hôtel du Nord, page 4251, volume 8 France - Les Enfants du Paradis, de Marcel Carné (1945), page 2047, volume 4

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