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ces fils de pute tels qu'ils étaient en réalité.

Publié le 06/01/2014

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ces fils de pute tels qu'ils étaient en réalité. Des démons, des agents de Satan, des soldats de l'Antéchrist. Il vait toujours su qu'ils étaient le mal incarné, mais il ne les avait jamais vus sous leur forme réelle. Il devait urvivre, pour le raconter à tout le monde. Les gens devaient savoir. Mais il devait d'abord régler le problème de a douleur atroce qui lui déchirait l'estomac. Il atteignit l'entrée du CVS. Un autre rebelle sortit du magasin et tenta de l'attraper. Torres lui balança son oude dans la figure, puis un violent coup de pied dans le tibia. Le démon s'écroula. Torres s'accroupit près de a victime qui gémissait, lui arracha son arme et fit un tour sur lui-même, un pistolet dans chaque main : l'un ointé sur le rebelle au sol, l'autre sur le type au faux uniforme, qui se trouvait maintenant à vingt mètres de 'entrée du magasin. Il vit que d'autres ennemis étaient apparus, une véritable horde de bêtes grognant et riffant qui venaient dans sa direction. Il était étourdi, sa vue refusait d'accommoder. Il se mit à hurler au gars qu'il venait de maîtriser : -- Ferme les portes ! Immédiatement ! S'il s'enfermait à l'intérieur, au moins ne pourraient-ils pas se saisir de lui. Et il trouverait peut-être les ntidouleur dont il avait si désespérément besoin. Le vigile du magasin se releva et se dirigea en toute hâte vers les portes principales - deux grands anneaux de verre aux poignées chromées - qu'il ferma et verrouilla. -- Où est la pharmacie ? cria Torres. L'homme fit un geste vers le fond du magasin. -- Donne-moi les clés ! Le vigile les lui tendit. -- Et ta radio ! L'homme obéit. Torres fourra les clés dans sa poche et jeta la radio qu'il écrasa à coups de botte. Il regarda autour de lui. lusieurs clients - ou s'agissait-il de combattants ennemis à double visage ? - faisaient mine de reculer, les ains levées, pleurant ou gémissant. L'espace d'un instant, il se demanda ce qu'il foutait là. N'était-il pas censé uitter la ville ? Fuir les flics ? Comment avait-il fini par s'enfermer dans un centre commercial ? Ça n'avait uère d'importance. Au moins, il était en vie. Oui. Les fils de pute n'étaient pas parvenus à l'avoir. Pas comme e reste de l'unité, qui avait été réduit en purée par ce bougnoule. Il ne restait plus que lui. Et il n'allait pas se aisser baiser. Il lui fallait un plan. Première étape : s'occuper de la douleur. Deuxième étape : parler à l'officier le plus gradé, et passer un accord. Il savait quelque chose qu'ils seraient contents d'entendre. Peut-être était-il le seul à savoir. Couvrant le magasin de ses deux armes, il se dirigea lentement vers la pharmacie. 52 J'étais presque descendu de voiture avant que Villaverde ne finisse de la garer. Une bonne dizaine de véhicules de patrouille noir et blanc étaient dispersés sur le parking, plus un camion du SWAT 1 et deux véhicules d'intervention d'urgence. Deux agents en uniforme avaient déjà déployé le ruban 'interdiction de passer à une cinquantaine de mètres de l'entrée de la galerie commerciale. De l'autre côté du parking se trouvaient quatre camions des chaînes de télé locales. Un cinquième était en train de se garer, alors ue je courais vers le camion de commandement, Villaverde sur mes talons. J'agitai mon laissez-passer et grimpai dans le camion. L'officier commandant l'équipe nous attendait. Il se présenta : capitaine Jack Lupo. Il fit de même pour le sergent Alan Schibl, officier en charge du SWAT, un nommé Tim Edwards, spécialiste civil des négociations avec les preneurs d'otages, et Belinda Zacharia, une femme élégante du bureau du shérif - ce qui était logique, considérant que Torres avait été témoin du meurtre de leur adjoint. Il y avait également deux ou trois types en uniforme, et un technicien des communications. Lupo nous mit au parfum. A leur connaissance, il y avait dix-neuf otages dans le CVS - sept membres du personnel et douze clients -, mais ils n'étaient évidemment pas à cent pour cent certains du nombre des clients. Aucun otage n'avait été blessé. Pour le moment. Torres semblait agir seul. Le témoin qui avait filmé la vidéo avec son téléphone avait déclaré que Torres se comportait bizarrement, visiblement en proie à la douleur, et qu'il transpirait abondamment. Edwards avait essayé d'appeler la ligne fixe du magasin, mais, passé les automates de la messagerie, le numéro sonnait dans le vide. Torres ne décrochait pas. Schibl, qui brûlait d'intervenir depuis que nous étions montés dans le camion, ne put se retenir plus longtemps : -- J'ai placé deux snipers de part et d'autre de l'entrée principale. Ils ne le voient pas pour le moment, mais s'il entre dans leur ligne de mire, et si l'on peut tirer sans mettre un otage en danger, j'ai donné l'ordre de le descendre. Zacharia intervint avant que j'aie le temps de réagir : -- Une minute, sergent... il nous faut ce type vivant. Il est notre seule piste sérieuse. Le shérif a parlé au maire, qui le soutient à cent pour cent. Quel qu'il soit, nous ne pouvons laisser les assassins de l'adjoint Fugate s'en tirer. En aucun cas. Je vous demande donc d'ordonner à vos hommes de se retirer. C'était bien parti pour que les choses tournent rapidement au vinaigre. J'avais passé une bonne partie de ma vie professionnelle coincé dans ces concours inter-services pour déterminer qui pisserait le plus loin. Bien que Villaverde fût officiellement responsable, il allait devoir se coltiner les envies des uns et des autres. Il me regarda avec un sourire un peu narquois. Je connaissais ce regard. Il allait attendre que les grandes gueules se fatiguent, puis il affirmerait tranquillement son autorité. Ce n'est pas ainsi que j'aurais géré une telle situation, mais j'étais sur son territoire. Contre toutes mes habitudes, je décidai de leur accorder quelques minutes pour parvenir d'eux-mêmes à la conclusion qui s'imposait. Schibl bomba le torse - il ne pouvait pas faire moins pour montrer son extrême déplaisir à se voir rappeler à l'ordre par une femme, qui de surcroît n'était même pas flic - et sortit le grand jeu : -- Nous devons le descendre à la première occasion, répliqua-t-il. Point final. C'est un ancien Marine, avec des antécédents violents. J'ai déjà géré des situations de siège où le preneur d'otages était un soldat souffrant de stress post-traumatique. Il pourrait aussi bien être sous meth. Le résultat est toujours le même. D'une façon ou d'une autre, le gars finit toujours par y passer. On doit donc mettre fin dès que possible à l'incident, pour éviter des pertes supplémentaires... Il se tourna vers Lupo, comme si Zacharia n'existait pas. -- Je vous entends bien, lui dit l'officier, mais il y a d'autres enjeux, cette fois. Ce suspect trempe jusqu'au cou dans une affaire fédérale de premier plan. Il est le seul témoin de plusieurs crimes majeurs, où dix personnes au moins ont perdu la vie. Si on a la moindre chance de le faire parler, on doit la saisir. Je crains donc de devoir être d'accord avec Belinda. Dites à vos hommes de ne tirer que si un otage est en danger mmédiat. Schibl fit la grimace. Manifestement, il avait espéré que Lupo le soutiendrait. Du coup, je rendis son sourire à Villaverde, qui sauta enfin sur l'occasion de prendre la parole : -- Avant la fin de la journée, dit-il à Schibl, il est probable que nous vous demanderons de donner à vos hommes l'ordre de tirer. Pour l'heure, je crois que nous devons maintenir un équilibre entre le désir d'action et les bienfaits de la modération. Il se tourna vers le négociateur. -- Donnez-moi la ligne. Essayons encore une fois de l'appeler. Edwards composa le numéro, puis tendit le téléphone à Villaverde, qui fit un geste vers moi. -- Tu veux le prendre ? Je saisis le combiné. Quelqu'un décrocha, après une douzaine de sonneries. Le visage d'Edwards s'éclaira. Le technicien confirma d'un signe de tête que l'appel était enregistré. -- Ricky, dis-je à mon interlocuteur, qui restait silencieux. Je m'appelle Reilly. Je bosse avec le FBI. -- Vous êtes l'un d'eux, aussi ? C'était Torres. Il semblait agité, désespéré, absolument terrifié. -- Un de quoi, Ricky ? -- Ces choses... -- Quelles choses ? Je suis du FBI, Ricky. Tout le monde va bien, là-bas ? -- Empêche ces choses de s'approcher de moi, mec. Je les ai vues, devant l'entrée. Quoi qu'elles fassent, je ne les laisserai pas me prendre, t'as compris ? Dès qu'elles approchent de moi, je leur explose la tête. Je n'avais pas envie de savoir de quoi il parlait. Clairement, il était au milieu d'un mauvais trip, et il avait beaucoup plus peur que quelqu'un qui a encore une chance de se rendre avant que la fusillade n'éclate. La stratégie que je devais employer était claire. -- Ecoute-moi, Ricky. Je ne sais pas de quoi tu as peur. Nous pouvons te protéger. Nous voulions protéger ook, mais ils l'ont eu avant qu'on fasse quoi que ce soit. Nous savons pour qui vous bossiez, toi et les autres igles. Gourou nous l'a dit. Il faut simplement que tu nous aides à les trouver. Pour qu'on puisse les enfermer et e mettre en sûreté... -- Gourou ? Gourou est mort, mec. Comment t'aurais pu lui parler ? Tu mens. Tu es l'un d'eux, pas vrai ? u veux simplement me faire sortir pour me planter tes griffes dans la peau. Eh bien, va te faire foutre, mec. llez tous vous faire foutre ! Il raccrocha. -- Ce type déraille complètement, dit Schibl. J'étais bien obligé d'en convenir. Ça n'augurait rien de bon pour Torres. Pas avec un sergent du SWAT que a démangeait de l'envoyer au plus vite rejoindre ses copains motards. Moi, je le voulais vivant, pour pouvoir lui parler. Je me disais que je n'aurais sans doute pas cette chance.   A l'extrémité ouest du parking, sous une rangée d'arbres, Navarro et ses deux derniers pistoleros se tenaient dans le Toyota Land Cruiser climatisé. Ils s'étaient repliés après avoir lâché Torres dans la nature, et s'étaient mis en planque au moment où il avait disparu dans le centre commercial. Navarro braquait ses jumelles sur le parking envahi par la police. Il souriait en essayant d'imaginer l'enfer que Torres vivait sans doute au même moment. La drogue - une poudre grise qu'il avait frottée sur la plaie béante de Torres - était particulièrement vicieuse. Elle lui avait été fournie à Vanuatu, dans le Pacifique Sud, par un chaman au corps couvert de tatouages, appelé Vautour Noir. Navarro l'avait utilisée plusieurs fois sur des prisonniers, et il n'avait jamais été déçu. Elle fouillait l'inconscient de ses victimes et faisait remonter à la surface leurs terreurs et leurs paranoïas les plus profondes, transformant les éléments les plus banals en atière première pour films de Wes Craven. Quand on ne la contrôlait pas, elle avait le pouvoir étrange de pousser l'âme à l'autodestruction de manière toujours surprenante. Ce qui avait toujours amusé Navarro, même s'il savait qu'il ne pourrait jamais jouir personnellement de cette sorte d'implosion mentale. Il vit Reilly et Villaverde jaillir de leur voiture et se joindre à la mêlée, ce qui le déçut. Il aurait préféré qu'ils arrivent séparément. Mais il savait qu'il y avait là une magnifique occasion de réaliser le reste de son plan. Vu le spectacle à l'autre bout du parking, il était évident que la première moitié s'était déroulée exactement comme prévu. Encore une chose que lui avait apprise la drogue du Péruvien aveugle. Ce qui semble réel dans l'imagination (sous l'effet des drogues, ou pas) est aussi réel que ce qu'on a en main ou ce qu'on met dans sa bouche. Peut-être même plus. Il s'était imaginé qu'il pourrait avoir le monopole d'une drogue que personne ne refuserait. Très bientôt - après des années d'attente -, cela se réaliserait. Il n'était pas en proie à une excitation exagérée, car il savait depuis longtemps que ce moment viendrait tôt ou tard. Il l'avait imaginé et cela se réaliserait bientôt, pour de bon. Vraiment, qui oserait dire que l'imagination n'est pas aussi réelle que les événements qu'elle suscite ? Il tourna la tête vers l'homme de main assis à l'arrière, pour l'heure occupé à regarder un reportage en direct sur la prise d'otages, sur une tablette équipée de la 3G. Navarro lui fit un signe de tête. Le pistolero hocha la tête à son tour, posa la tablette et descendit de voiture. 1 - Pour « Special Weapons and Attack Tactics », unité de police spécialisée dans les opérations aramilitaires au sein des grandes villes américaines.

« 52 J’étais presque descendu devoiture avantqueVillaverde nefinisse delagarer.

Unebonne dizaine de véhicules depatrouille noiretblanc étaient dispersés surleparking, plusuncamion duSWAT 1 et deux véhicules d’intervention d’urgence.Deuxagents enuniforme avaientdéjàdéployé leruban d’interdiction depasser àune cinquantaine demètres del’entrée delagalerie commerciale.

Del’autre côtédu parking setrouvaient quatrecamions deschaînes detélé locales.

Uncinquième étaitentrain desegarer, alors que jecourais verslecamion decommandement, Villaverdesurmes talons. J’agitai monlaissez-passer etgrimpai danslecamion.

L’officier commandant l’équipenousattendait.

Ilse présenta :capitaine JackLupo.

Ilfit de même pourlesergent AlanSchibl, officierencharge duSWAT, un nommé TimEdwards, spécialiste civildesnégociations aveclespreneurs d’otages, etBelinda Zacharia, une femme élégante dubureau dushérif –ce qui était logique, considérant queTorres avaitététémoin dumeurtre de leur adjoint.

Ily avait également deuxoutrois types enuniforme, etun technicien descommunications. Lupo nousmitauparfum.

Aleur connaissance, ily avait dix-neuf otagesdansleCVS –sept membres du personnel etdouze clients –,mais ilsn’étaient évidemment pasàcent pour centcertains dunombre desclients. Aucun otagen’avait étéblessé.

Pourlemoment.

Torressemblait agirseul.

Letémoin quiavait filmélavidéo avec sontéléphone avaitdéclaré queTorres secomportait bizarrement, visiblementenproie àla douleur, et qu’il transpirait abondamment.

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Torres nedécrochait pas. Schibl, quibrûlait d’intervenir depuisquenous étions montés danslecamion, neput seretenir plus longtemps : — J’ai placé deuxsnipers depart etd’autre del’entrée principale.

Ilsne levoient paspour lemoment, mais s’il entre dansleurligne demire, etsil’on peut tirersans mettre unotage endanger, j’aidonné l’ordredele descendre.

Zacharia intervintavantquej’aie letemps deréagir : — Une minute, sergent… ilnous fautcetype vivant.

Ilest notre seule pistesérieuse.

Leshérif aparlé au maire, quilesoutient àcent pour cent.

Quelqu’ilsoit, nous nepouvons laisserlesassassins del’adjoint Fugate s’en tirer.

Enaucun cas.Jevous demande doncd’ordonner àvos hommes deseretirer. C’était bienparti pour queleschoses tournent rapidement auvinaigre.

J’avaispasséunebonne partiede ma vieprofessionnelle coincédanscesconcours inter-services pourdéterminer quipisserait leplus loin.Bien que Villaverde fûtofficiellement responsable,ilallait devoir secoltiner lesenvies desuns etdes autres.

Ilme regarda avecunsourire unpeu narquois.

Jeconnaissais ceregard.

Ilallait attendre quelesgrandes gueulesse fatiguent, puisilaffirmerait tranquillement sonautorité.

Cen’est pasainsi quej’aurais géréunetelle situation, mais j’étais surson territoire.

Contretoutesmeshabitudes, jedécidai deleur accorder quelques minutespour parvenir d’eux-mêmes àla conclusion quis’imposait. Schibl bomba letorse –ilne pouvait pasfaire moins pourmontrer sonextrême déplaisir àse voir rappeler à l’ordre parune femme, quidesurcroît n’étaitmême pasflic–et sortit legrand jeu: — Nous devons ledescendre àla première occasion, répliqua-t-il.

Pointfinal.C’est unancien Marine, avec des antécédents violents.J’aidéjà géré dessituations desiège oùlepreneur d’otages étaitunsoldat souffrant de stress post-traumatique.

Ilpourrait aussibienêtresous meth.

Lerésultat esttoujours lemême.

D’unefaçon ou d’une autre, legars finittoujours parypasser.

Ondoit donc mettre findès que possible àl’incident, pour éviter despertes supplémentaires… Il se tourna versLupo, comme siZacharia n’existaitpas. — Je vous entends bien,luidit l’officier, maisily a d’autres enjeux,cettefois.Cesuspect trempejusqu’au cou dans uneaffaire fédérale depremier plan.Ilest leseul témoin deplusieurs crimesmajeurs, oùdix personnes aumoins ontperdu lavie.

Sion ala moindre chancedelefaire parler, ondoit lasaisir.

Jecrains donc dedevoir êtred’accord avecBelinda.

Ditesàvos hommes denetirer quesiun otage estendanger immédiat.

Schibl fitla grimace.

Manifestement, ilavait espéré queLupo lesoutiendrait.

Ducoup, jerendis sonsourire à Villaverde, quisauta enfinsurl’occasion deprendre laparole : — Avant lafin de lajournée, dit-ilàSchibl, ilest probable quenous vousdemanderons dedonner àvos hommes l’ordredetirer.

Pour l’heure, jecrois quenous devons maintenir unéquilibre entreledésir d’action et les bienfaits delamodération. Il se tourna verslenégociateur. — Donnez-moi laligne.

Essayons encoreunefoisdel’appeler. Edwards composa lenuméro, puistendit letéléphone àVillaverde, quifitun geste versmoi. — Tu veux leprendre ? Je saisis lecombiné.

Quelqu’un décrocha,aprèsunedouzaine desonneries.

Levisage d’Edwards s’éclaira.

Letechnicien confirmad’unsigne detête que l’appel étaitenregistré. — Ricky, dis-jeàmon interlocuteur, quirestait silencieux.

Jem’appelle Reilly.Jebosse avecleFBI. — Vous êtesl’und’eux, aussi?. »

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