Citations avec à mort

Citations avec à mort, adverbe

Nous rapporterons ci-dessous une loi de Childebert le jeune, laquelle fait foi que les voleurs étaient exécutés à mort.

Jean-Baptiste Dubos, Histoire critique de l’établissement de la monarchie française dans les Gaules, Gallica

Nul maître ou maîtresse ne pourra mettre à mort sans jugement public, aucun de ses esclaves mâles ou femelles, ni aucune personne dépendante de lui.

François Guizot, Histoire générale de la civilisation en Europe, depuis la chute de l’Empire romain jusqu’à la Révolution française, ABU, la Bibliothèque universelle

Eh! bien, vous êtes brouillé à mort avec Lousteau qui demande votre tête.

Honoré de Balzac, Illusions perdues : Un grand homme de province à Paris, Gallica

Les quatre gentilshommes se saluèrent avec une courtoisie hautaine et une politesse froide, comme il sied à des gens bien élevés qui vont se battre à mort.

Théophile Gautier, le Capitaine Fracasse, Gallica

Les monstres vaincus, mutilés, frappés à mort, nous laissèrent enfin la place et disparurent sous les flots.

Jules Verne, Vingt Mille Lieues sous les mers, Projet Gutenberg

Naurouse n’était plus son ami, c’était un ennemi qu’il haïssait à mort pour les douleurs qu’il venait d’endurer.

Hector Malot, Corysandre, Projet Gutenberg

L’idée lui vint de se ruer sur Fausta, de la frapper à mort... mais, derrière ces portes, il devina les gardes qui veillaient, prêts à accourir au premier cri.

Michel Zévaco, les Pardaillan, tome 3, Projet Gutenberg

J’étais certain que Cécile m’en voulait à mort et qu’elle ne me téléphonerait plus jamais.

Aline Apostolska, Maître du jeu, Québec Amérique

« Je vais saigner à mort », murmura Diarmuid en lui montrant la main égratignée qui avait exécuté la prise.

Guy Gavriel Kay, le Feu vagabond, Québec Amérique

Exemples de la cooccurrence blessé à mort

Votre ami a blessé à mort, à ce qu’il croit, le ravisseur d’Ursule.

Nicolas Restif de La Bretonne, le Paysan perverti, Gallica

La fureur qui le transportait était telle, qu’encore qu’il fût le plus habile et le plus adroit du royaume, il reçut, après avoir blessé à mort son ennemi, un coup d’épée dans le bras, entre les deux os.

François René, vicomte de Chateaubriand, Vie de Rancé, Gallica