couperosé COUPEROSÉ, -ÉE, adjectif.

couperosé COUPEROSÉ, -ÉE, adjectif. Qui est atteint de couperose. Visage couperosé; personne couperosée. La générale Débonnaire, longue, sèche, couperosée (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Île des pingouins, 1908, page 358) : Ø Eh! quoi, c'était là l'enfant de choeur, cet homme au teint fané, très vieilli avant l'âge, le nez bourgeonnant, le teint couperosé, avec une voix de vieux buveur d'absinthe. JÉRÔME THARAUD, Mes années chez Barrès, 1928, page 267. — Emplois substantivés. · Au singulier. [Avec valeur de neutre abstrait] Le couperosé des joues (...) était l'effet, mais non l'image, de longues chevauchées au grand air (MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 204 ). · Au singulier ou au pluriel. [Désignant une personne] Elles disent au bossu qu'il est généreux, au couperosé qu'il est tendre (JEAN GIRAUDOUX, L'Apollon de Bellac, 1942, 2, page 27 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 Forme dérivée du verbe "couperoser" couperoser COUPEROSER, verbe transitif. Rendre couperosé* : Ø Tous les sels irritants de la mer [dans la Pêche miraculeuse de Rubens] ont exaspéré ce que l'air saisit, avivé le sang, injecté la peau, gonflé les veines, couperosé la chair blanche et les ont en un mot barbouillés de cinabre. EUGÈNE FROMENTIN, Les Maîtres d'autrefois, 1876, page 58. — Emploi pronominal avec valeur passive. Devenir couperosé. Son visage s'était épaissi et légèrement couperosé (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 397 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2