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Définition: ARBUSTE, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ARBUSTE, substantif masculin. BOTANIQUE. Petit arbrisseau, de forme généralement buissonneuse. Arbuste nain, arbuste à fleurs : Ø 1.... avec un bel escalier jonché de peaux de tigre fixées à chaque marche par une baguette en cuivre doré; orné de blanches statues à chaque repos, et garni de distance en distance de caisses de fleurs et d'arbustes rares. PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 2, Le Club des valets de coeur, 1859, page 425. Ø 2. L'institutrice ajoutait — je ne sais comment — que le lilas est un arbuste, tandis que le marronnier de la cour est un arbre... LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 205. Remarque : 1. La présence de ramifications dès la base de la tige est généralement notée; cependant, Dictionnaire des forêts (Georges Plaisance) 1969 fait de l'absence de ramifications un trait caractéristique de l'arbuste. 2. La hauteur maximale varie, selon les dictionnaires, de 1 m (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées (Augustin Privat-Deschanel, Adolphe Focillon), 1870, Nouveau Larousse illustré, Dictionnaire des synonymes (Henri Bénac) 1956, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, etc.) à 7 m (Dictionnaire des forêts (GEORGES PLAISANCE) 1969); elle est généralement notée comme inférieure à celle de l'arbrisseau. Confer cependant Charles-François Dupuis, Abrégé de l'origine de tous les cultes, 1796, page 182, et Victor Hugo, Les Misérables, tome 1, 1862, page 164, où arbuste et arbrisseau sont synonymes. 3. Pour Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892 arbuste est " un terme fort vague et qui est employé vulgairement pour désigner les végétaux qui ne sont ni des arbres ni des herbes, mais intermédiaires aux uns et aux autres. (...) Il faut comprendre, en somme, sous ce nom, ce que les botanistes appellent arbrisseau et sous-arbrisseau. D'autre part, les botanistes qui emploient ce terme scientifiquement sont loin de lui assigner une signification identique, les uns le prenant dans le sens de petit arbre, les autres dans celui d'arbrisseau ou de sous-arbrisseau. " — Par métaphore souvent par opposition à l'arbre, pour représenter tantôt la jeunesse, tantôt l'absence de maturité : Ø 3. Il y a des genres qui sont à l'état d'arbustes dans l'Antiquité et qui ne sont devenus des arbres que dans les temps modernes. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 2, 1863-69, page 422. Ø 4. Poussé d'un vague ennui, j'allai vers d'autres cieux... Et voici qu'au foyer nous nous trouvons encor, Vous, bel arbuste en fleur qu'un frais bourgeon décore, Vous, toujours jeune fille, et moi déjà bien vieux. THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 306. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 605. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 021, b) 1 087; XXe. siècle : a) 728, b) 680.

« vulgairement pour d?signer les v?g?taux qui ne sont ni des arbres ni des herbes, mais interm?diaires aux uns et aux autres.

(...) Il faut comprendre, en somme, sous ce nom, ce que les botanistes appellent arbrisseau et sous-arbrisseau.

D'autre part, les botanistes qui emploient ce terme scientifiquement sont loin de lui assigner une signification identique, les uns le prenant dans le sens de petit arbre, les autres dans celui d'arbrisseau ou de sous-arbrisseau.

" ? Par m?taphore souvent par opposition ? l'arbre, pour repr?senter tant?t la jeunesse, tant?t l'absence de maturit?: ? 3.

Il y a des genres qui sont ? l'?tat d'arbustes dans l'Antiquit? et qui ne sont devenus des arbres que dans les temps modernes. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 2, 1863-69, page 422.

? 4.

Pouss? d'un vague ennui, j'allai vers d'autres cieux... Et voici qu'au foyer nous nous trouvons encor, Vous, bel arbuste en fleur qu'un frais bourgeon d?core, Vous, toujours jeune fille, et moi d?j? bien vieux. TH?OPHILE GAUTIER, Po?sies, 1872, page 306.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 605.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 021, b) 1 087; XXe.

si?cle?: a) 728, b) 680.. »

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