Définition: ASSOUPLI, -IE, participe passé et adjectif.

Définition: ASSOUPLI, -IE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de assouplir* II.— Emploi adjectival. A.— [En parlant d'un animé ou d'un inanimé concret] Rendu, devenu physiquement souple, plus souple. Une taille assouplie : Ø 1. Ce sont [des brebis noires] d'admirables bêtes. Moyennes, robustes et découplées, musclées et assouplies également, comme il arrive en ces terrains accidentés, elles manifestent une force et une aisance sans pareilles. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 181. B.— Par métaphore ou au figuré. 1. [En parlant d'une personne, d'un collectif ou d'un inanimé abstrait] Rendu, devenu plus doux, moins intransigeant Une haine non assouplie : Ø 2. Car il était changé moralement : comme assoupli; à la fois mûri et cependant plus jeune. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, page 1005. · Assoupli à.. Adapté : Ø 3. Toute physionomie des héroïnes d'autrefois, nées aux marges vendéennes, dans le pays d'où venait son nom, revivait en elle sans qu'elle le sût. Identique, mais assouplie à l'intellectualité moderne, elle joignait une intelligence déliée au rare métal de leur volonté fine, à leur coeur romanesque et charmant JOSEPH MALÈGUE, Augustin ou le Maître est là, tome 2, 1933, page 132. 2. [En parlant d'une mélodie, d'un style, etc.] Rendu moins rigide : Ø 4. Son style de Courier est un combiné de tous ces styles du seizième et du style antique et grec; c'est de l'Amyot plus court, plus bref et plus aiguisé; c'est du Montaigne moins éclatant et plus assoupli. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 6, 1851-62, page 353. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 112.