Définition: ASSOUPLISSEMENT, substantif masculin.

« exercices d'assouplissement et d'entra?nement, un ensemble de r?gles et de recettes, une gymnastique spirituelle, une rh?torique sainte, enfin, un art de prier. ABB? HENRI BREMOND, Histoire litt?raire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 112.

2.

Domaine des arts et des lettres?: ? 4.

Quel assouplissement de la mati?re rebelle [le bronze] , et les habiles caresses des ciselets sur cette fonte qui perd sa rigidit? et prend quelque chose de la mollesse de son mod?le en cire! EDMOND DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, page 16.

? 5.

Elle [la conception de Debussy] l'e?t encore conquis par sa volont? de rompre avec tous les ?l?ments d?finis de la musique traditionnelle et de r?aliser cette ? m?lodie infinie ? dont il disait vouloir l'atteindre par l'assouplissement illimit? du vers fran?ais, voire l'emploi du vers libre. JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la litt?rature pure.

1945, page 284.

3.

Domaine de la vie publique.

Assouplissement d'une loi, d'une mesure, d'une politique, etc.?: ? 6.

La publication est le mode normal de publicit? des actes r?glementaires, la notification celui des actes individuels, mais ces r?gles peuvent recevoir divers assouplissements et adaptations aux cas d'esp?ce. G?RARD BELORGEY, Le Gouvernement et l'administration de la France, 1967, page 222.

Remarque?: 1re.

attestation avant 1866 man?ge (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)) au propre et au figur?; d?riv? du radical du participe pr?s de assouplir*, suffixe -ement (-ment1 *). STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 31.. »