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Définition: ATTIRAIL, substantif masculin.

Publié le 31/10/2015

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Définition: ATTIRAIL, substantif masculin. Ensemble d'objets disparates, usuels, nécessaires à tel ou tel usage : Ø 1.... de chaque côté de la rue on voyait étalé l'attirail ordinaire des commerçants ambulants; quelques miroirs tout neufs, de vieux livres de messe, les plus sales objets de la vie commune, quelques tableaux sans cadres;... JULES JANIN, L'Âne mort et la femme guillotinée, 1829, page 47. Ø 2. Dans la matinée il y eut un passage presque ininterrompu de population civile évacuée vers l'intérieur, avec tout l'arroi et l'attirail désolants qui constituaient le rite de pareils cortèges :... LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne Volonté, Verdun, 1938, page 108. Ø 3. Rien de moins commun que l'attirail du magicien, tel que le représentent les gravures de Dürer ou que le décrit le monologue de Faust. JULES VUILLEMIN, Essai sur la signification de la mort, 1949, page 223. SYNTAXE : Attirail de guerre, de pêche, de toilette; attirail du peintre, du soldat. Remarque : 1. Rare au pluriel 2. Tend à prendre une coloration péjorative et familière (confer exemple 2). — Par extension, familier, péjoratif. Bagage hétéroclite et encombrant qu'on déplace avec soi, souvent inutilement : Ø 4. Une femme de chambre apportait des coffres, des cartons, fermait des malles, et déposait à la hâte cet effrayant attirail sans lequel les femmes ne consentent jamais à se mettre en voyage. GÉRARD DE NERVAL, Le Marquis de Fayolle, 1855, page 15. Ø 5. Ah! Il était harnaché!... Il en avait lourd sur les os... Tout un attirail de trouffion, un paquetage complet... Avec deux musettes! Deux bidons! Trois gamelles! Et par-dessus un cor de chasse... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 665. — Par métaphore, péjoratif. Ensemble d'éléments composites d'une idée, d'un art, d'une attitude qu'on étale inutilement : Ø 6. Le romantisme banal, qui allait s'épandre et se vulgariser jusqu'à bercer de sa musiquette le sentimentalisme facile de la bourgeoisie allemande, emprunta son attirail poétique à Heine et, à travers lui, au plus gracieux des grands lyriques romantiques : à Eichendorff. ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 313. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 144.

« LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936, page 665.

? Par m?taphore, p?joratif.

Ensemble d'?l?ments composites d'une id?e, d'un art, d'une attitude qu'on ?tale inutilement?: ? 6.

Le romantisme banal, qui allait s'?pandre et se vulgariser jusqu'? bercer de sa musiquette le sentimentalisme facile de la bourgeoisie allemande, emprunta son attirail po?tique ? Heine et, ? travers lui, au plus gracieux des grands lyriques romantiques?: ? Eichendorff. ALBERT B?GUIN, L'?me romantique et le r?ve, 1939, page 313.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 144.. »

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