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Définition: ATTITRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 31/10/2015

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Définition: ATTITRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de attitrer* II.— Adjectif. A.— Qui est chargé, en titre, par choix ou par habitude, d'une fonction, d'un service, d'un rôle, à l'exclusivité de toute autre personne. Médecin attitré. Synonyme : patenté : Ø 1. Il est douteux, par contre, que l'on puisse réaliser heureusement de pareilles formes, si le soldat n'est pas directement intéressé à la guerre, s'il n'est pas le défenseur attitré d'une cause nationale. MARÉCHAL FERDINAND FOCH, Des Principes de la guerre, 1911, page 39. SYNTAXE : Artiste, critique, musicien, peintre, rédacteur attitré. — Vieilli, rare, en mauvaise participe. Chargé d'une commission, d'une fonction particulière, malhonnête, voire criminelle. Assassin attitré (assassins à gages), témoin attitré (témoin soudoyé pour porter un faux témoignage). Synonymes : soudoyé, acheté, à gages. — Spécialement. CHASSE. Chiens attitrés. " Disposés dans des relais " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)); Confer attitrer. B.— Par métonymie. [En parlant d'une fonction, d'une charge] Qui se pratique en vertu d'un titre. " Le notariat est une charge attitrée " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)) C.— Par extension. [En parlant de choses concrètes] Qui est choisi, préféré, dont l'utilisateur a l'habitude : Ø 2. Les visites au bonhomme se sont succédé avec une exactitude dont je suis profondément reconnaissant à Mademoiselle Préfère, qui a fini par avoir un coin attitré dans la cité des livres. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 447. Ø 3. Dans l'intérieur des cases rondes, bétail, volailles et gens couchent; mais non point pêle-mêle, chacun a sa place attitrée; tout est en ordre et tout est propre. ANDRÉ GIDE, Le Retour du Tchad, 1928, page 879. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 59. Forme dérivée du verbe "attitrer" attitrer ATTITRER, verbe transitif. I.— Vieux. Accorder à quelqu'un, par choix et titre conféré ou en vertu de l'habitude, la préférence sur d'autres pour ce qui concerne sa profession ou son commerce. Attitrer un ambassadeur, un fournisseur; attitrer quelqu'un pour son fournisseur. Remarque : 1. Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux des XIXe. et XXe. siècles. 2. N'est guère usité qu'au participe passé. II.— CHASSE. Attitrer les chiens. Les mettre dans des relais en leur donnant pour charge d'attendre le gibier.

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Dans l'int?rieur des cases rondes, b?tail, volailles et gens couchent; mais non point p?le-m?le, chacun a sa place attitr?e; tout est en ordre et tout est propre. ANDR? GIDE, Le Retour du Tchad, 1928, page 879.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 59.

Forme d?riv?e du verbe "attitrer" attitrer ATTITRER, verbe transitif.

I.? Vieux.

Accorder ? quelqu'un, par choix et titre conf?r? ou en vertu de l'habitude, la pr?f?rence sur d'autres pour ce qui concerne sa profession ou son commerce.

Attitrer un ambassadeur, un fournisseur; attitrer quelqu'un pour son fournisseur.

Remarque?: 1.

Attest? dans la plupart des dictionnaires g?n?raux des XIXe.

et XXe.

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N'est gu?re usit? qu'au participe pass?.

II.? CHASSE.

Attitrer les chiens.

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