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Définition: ATTRISTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 31/10/2015

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Définition: ATTRISTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de attrister* II.— Adjectif. Rendu triste. Air, ton attristé : Ø Dans l'atelier, près de la lampe dont le modeste abat-jour laissait dans l'ombre ses yeux rougis et sa mine attristée, Hélène était assise, les deux mains dans les cheveux et les coudes sur la table. ANDRÉ THEURIET, Le Mariage de Gérard, 1875, page 123. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 478. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 568, b) 1 095; XXe. siècle : a) 728, b) 523. Forme dérivée du verbe "attrister" attrister ATTRISTER, verbe transitif. I.— Emploi transitif. Rendre triste. A.— Attrister quelqu'un.. Faire naître en lui la tristesse : Ø 1. Un cimetière ne nous attriste que parce qu'il est le seul endroit du monde où nous ne retrouvions pas nos morts. FRANÇOIS MAURIAC, Journal 1, 1934, page 26. — Absolument : Ø 2. Mais le paysage déroule toujours ses ajoncs et bruyères, ses champs de sarrasin et ses mares, cernées de petits bois de pins et bouleaux. Il attriste par quelque chose de borné et de languissant PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Tableau de la géographie de la France, 1908, page 155. B.— Attrister quelque chose. Lui donner un air de tristesse : Ø 3. Le crépuscule attristait encore ce bois tragique dont tous les arbres étaient nus comme des montants de croix. ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 294. II.— Emploi pronominal. A.— [En parlant d'une personne] Devenir triste, se laisser gagner par la tristesse : Ø 4. L'abbé Flons l'avait avertie : — Les plus inébranlables résolutions, lui disait-il, madame, ce sont les pires. N'espérez plus que d'un miracle. Même, elle avait cessé de s'attrister. Dès les premiers jours de leur installation à Rome, chacun des deux époux, de son côté, avait réglé son existence retirée... ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 681. B.— Rare. [En parlant d'une chose] S'assombrir, prendre un air de tristesse : Ø 5. On est en automne : la nature se dépouille, et le ciel s'attriste... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Premiers lundis, tome 1, 1869, page 333. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 827. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 215, b) 1 500; XXe. siècle : a) 1 371, b) 850.

« B.? Attrister quelque chose.

Lui donner un air de tristesse?: ? 3.

Le cr?puscule attristait encore ce bois tragique dont tous les arbres ?taient nus comme des montants de croix. ROLAND LECALEL?, DIT ROLAND DORGEL?S, Les Croix de bois, 1919, page 294.

II.? Emploi pronominal.

A.? [En parlant d'une personne] Devenir triste, se laisser gagner par la tristesse?: ? 4.

L'abb? Flons l'avait avertie?: ? Les plus in?branlables r?solutions, lui disait-il, madame, ce sont les pires.

N'esp?rez plus que d'un miracle. M?me, elle avait cess? de s'attrister.

D?s les premiers jours de leur installation ? Rome, chacun des deux ?poux, de son c?t?, avait r?gl? son existence retir?e... ANDR? GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 681.

B.? Rare.

[En parlant d'une chose] S'assombrir, prendre un air de tristesse?: ? 5.

On est en automne?: la nature se d?pouille, et le ciel s'attriste... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Premiers lundis, tome 1, 1869, page 333.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 827.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 215, b) 1 500; XXe.

si?cle?: a) 1 371, b) 850.. »

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