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Définition: AUROCHS, substantif masculin.

Publié le 31/10/2015

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Définition: AUROCHS, substantif masculin. ZOOLOGIE. Sorte de taureau sauvage, ancêtre probable du boeuf actuel, répandu autrefois dans toute l'Europe, en voie d'extinction. Dit aussi ure, urus : Ø 1. On ne pourrait guère expliquer autrement la longue persistance de la faune originale de grands animaux dont parlent les témoignages historiques. Il y avait dans les Vosges, encore vers l'an 1000, des bisons, des aurochs, des élans, hôtes des grandes forêts hercyniennes, et qui ont disparu ou se réduisent à quelques individus confinés en Lithuanie ou sur les bords de la Baltique, gibier magnifique qui fit des Vosges un domaine de chasse cher aux Carolingiens. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Tableau de la géographie de la France, 1908, page 192. Ø 2. Car les bêtes les premières ont dessiné la route. Ours et loups, aurochs massifs, aussi sauvages sans doute que les taureaux de combat d'aujourd'hui, qui, guidés par l'instinct, au cours de migrations primitives, en changeant de versant pour trouver pâture, en se ménageant des issues en cas d'alerte ou en cherchant les points d'eau, devinaient et suivaient le chemin le plus court et le plus facile (...). JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 173. Ø 3. Ces diverses races paraissent dériver toutes du B. primigenus Bojanus et d'une forme plus petite, à cornes beaucoup plus courtes (B. brachyceros Ow.). Le premier n'est autre que l'Ur ou Aurochs, nom que l'on a appliqué très inexactement, à partir du XVe. siècle au Bison d'Europe, qui vivait encore, tandis que le véritable Aurochs n'existait plus qu'à l'état d'extrême rareté, et que son souvenir même était perdu, son nom restant appliqué à la seule espèce sauvage persistante de Boeuf de l'Europe centrale. EDMOND PERRIER, Traité de zoologie, tome 4, 1932, page 3595. — Par métaphore : Ø 4. Or, Mona, du milieu de la mer rude et haute, Dressait rigidement les granits de sa côte, Qui, massifs et baignés d'écume et pleins de bruit, Brisaient l'eau furieuse en gerbes dans la nuit, Sombres spectres, vêtus de blanc dans ces ténèbres, Et vomissant les flots par leurs gueules funèbres. L'esprit rauque du vent, au faîte noir des rocs, Tournoyait et soufflait dans ses cornes d'aurochs; Et c'était un fracas si vaste et si sauvage, Que la mer s'en taisait tout le long du rivage,... CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, Le Massacre de Mona, 1878, page 113. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 19.

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Or, Mona, du milieu de la mer rude et haute, Dressait rigidement les granits de sa c?te, Qui, massifs et baign?s d'?cume et pleins de bruit, Brisaient l'eau furieuse en gerbes dans la nuit, Sombres spectres, v?tus de blanc dans ces t?n?bres, Et vomissant les flots par leurs gueules fun?bres. L'esprit rauque du vent, au fa?te noir des rocs, Tournoyait et soufflait dans ses cornes d'aurochs; Et c'?tait un fracas si vaste et si sauvage, Que la mer s'en taisait tout le long du rivage,... CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Po?mes barbares, Le Massacre de Mona, 1878, page 113.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 19.. »

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