Définition: AVOINÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Définition: AVOINÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de avoiner* II.— Adjectif. [En parlant d'un cheval, etc.] Nourri à l'avoine : Ø Les progrès continus (...) venaient surtout de fumures copieuses, rationnellement étendues, sous lesquelles sol ou prés disparaissaient comme un carreau de jardin. Il constitua, à cet effet, dès le début, un cheptel vif considérable. Cependant, craignant toujours de manquer de cet apport naturel, et estimant celui de ses boeufs trop froid pour sa terre, il eut l'idée d'amener les chevaux fatigués de l'école et de les mettre au repos dans son enclos. Il y trouvait double avantage : refaire ses bêtes, doter son fonds par elles fortement avoinées, de ferments chauds, particulièrement actifs. Ce fut comme un coup de fouet. Ses herbes s'en ressentirent singulièrement. Outre la consommation sur place, il en tira une bonne partie du fourrage de ses écuries à la mer. Il le disait de même de ses avoines. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, page 188. — Au figuré, régionalisme, vieux " Se dit de quelqu'un de lancé après un bon repas, comme un cheval qui a mangé de l'avoine " (Paul Martellière, Glossaire du Vendômois, 1893, page 26).