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Définition: BABOUIN, substantif masculin.

Publié le 01/11/2015

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Définition: BABOUIN, substantif masculin. A.— ZOOLOGIE. Singe cynocéphale, à lèvres proéminentes : Ø 1. «... — Mais c'est un singe, un macaque, un sapajou, une guenon, un orang, un babouin, un gorille, un sagouin! Notre demeure a été envahie par des singes, qui ont grimpé par l'échelle pendant notre absence! » JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 263. Ø 2.... l'ombre de mon épée faisait à mon ombre une façon de queue de babouin désenchanté. OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 100. — Emploi adjectival invariable : Ø 3. Ce trou comportemental, cet aveuglement de la sensibilité n'a pas seulement lieu au « niveau social », mais il apparaît aussi au niveau sexuel de la vie animale. Lorsqu'une femelle babouin meurt dans un « combat sexuel » à la « colline aux singes », les mâles n'en continuent pas moins de se disputer le corps mort et de s'en servir comme d'un objet sexuel. JULES VUILLEMIN, Essai sur la signification de la mort, 1949, page 5. B.— Par métaphore ou au figuré. 1. [En parlant d'une personne] familier. a) Enfant étourdi, folâtre et mal élevé. C'est un petit babouin, allons donc petit babouin (Dictionnaire de l'Académie Française). Remarque : Dans ce sens, le féminin est babouine : Faites taire ces petites babouines (Dictionnaire de l'Académie Française 1932). b) Vieillard laid et ridicule; homme mal bâti, malpropre : Ø 4. Ce n'était pas naturel, voyons, l'antipathie, la haine que lui inspirait ce frotteur, à lui, Léonard Astier, membre de l'Institut! Son compte était bon, le babouin. On lui ferait manger des galères. ALPHONSE DAUDET, L'Immortel, 1888, page 184. c) Argot " Petit bouton qui vient aux lèvres après avoir bu dans un verre malpropre. Sa gueule est juteuse, elle est pleine de babouins " (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, Supplément, 1899, page 30). 2. [En parlant d'une chose] Épouvantail : Ø 5. Les deux petites créatures, comme deux moineaux auxquels on montre un babouin, se sauvèrent terrifiées, — et ce fut là notre présentation, notre première entrevue... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 18. — En particulier, argot militaire. Mannequin agité par les soldats allemands dans leur tranchée pour illusionner les tireurs français (d'après Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT) Poilu 1919). · Faire baiser le babouin à quelqu'un. Le forcer à faire quelque chose malgré lui (d'après Jean-François Rolland, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 15). Remarque : L'idée de grimaces ou de figure ridicule est commune à ces acceptions.

« ? 4.

Ce n'?tait pas naturel, voyons, l'antipathie, la haine que lui inspirait ce frotteur, ? lui, L?onard Astier, membre de l'Institut! Son compte ?tait bon, le babouin.

On lui ferait manger des gal?res. ALPHONSE DAUDET, L'Immortel, 1888, page 184.

c) Argot " Petit bouton qui vient aux l?vres apr?s avoir bu dans un verre malpropre.

Sa gueule est juteuse, elle est pleine de babouins " (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-si?cle, Suppl?ment, 1899, page 30).

2.

[En parlant d'une chose] ?pouvantail?: ? 5.

Les deux petites cr?atures, comme deux moineaux auxquels on montre un babouin, se sauv?rent terrifi?es, ? et ce fut l? notre pr?sentation, notre premi?re entrevue... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 18.

? En particulier, argot militaire.

Mannequin agit? par les soldats allemands dans leur tranch?e pour illusionner les tireurs fran?ais (d'apr?s Dictionnaire historique des argots fran?ais (GASTON ESNAULT) Poilu 1919).

? Faire baiser le babouin ? quelqu'un.

Le forcer ? faire quelque chose malgr? lui (d'apr?s Jean-Fran?ois Rolland, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 15).

Remarque?: L'id?e de grimaces ou de figure ridicule est commune ? ces acceptions.. »

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