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Définition: BONSOIR, substantif masculin.

Publié le 04/11/2015

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Définition: BONSOIR, substantif masculin. A.— Courant. [À l'adresse d'une connaissance rencontrée ou quittée en fin d'après-midi ou le soir, avec accompagnement éventuel de certains signes : salut, poignée de main, etc.] 1. En interjection. [Par brachylogie pour ayez un bon soir! que cette soirée vous soit bonne!] a) [Au sens fort, avec la valeur d'un souhait effectif] : Ø 1. Quelques paysans qui nous rencontraient nous disaient avec un accent singulièrement doux et triste : bonsoir. Ce salut de l'homme, dans cette affreuse solitude et à l'approche de cet orage, avait quelque chose d'aimable et de solennel :... JULES MICHELET, Journal, 1835, page 190. b) [Au sens affaibli, comme simple formule de politesse] Bonsoir. Bonne nuit (RENÉ-CHARLES GUILBERT DE PIXÉRÉCOURT. Coelina ou l'Enfant du mystère, 1801, I, 14, page 21 ). Remarque : Noté comme familier dans Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. — En salutation familière. Bonsoir la compagnie (Confer Malègue, Augustin, tome 1, 1933, page 213). Exclamation familière, ironique [Pour signifier qu'on se désintéresse de la question, qu'une affaire est réglée ou risque de l'être aux dépens de l'interlocuteur] Allez-y (...) ou bonsoir! (HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 179 ); bonsoir! n'en parlons plus (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1872, page 64 ); [Pour signifier qu'une personne ou, par analogie, une chose a péri, disparu] Bonsoir la compagnie, (...) plus de « Pharaon »! (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 1, 1846, page 355 ). Jurons familiers. Bonsoir de bonsoir (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, page 189 ), bon sang de bonsoir (ROGER MARTIN DU GARD, Le Testament du Père Leleu, 1920, page 1141 ). 2. Emploi comme substantif. Dire (un) bonsoir. Dire bonsoir, un tendre bonsoir d'ami, un bonsoir de coeur (JULES MICHELET, Journal, 1848, page 621 ); Il leur donna le bonsoir (EDMOND ABOUT, Le Nez d'un notaire, 1862, page 32 ); souhaiter le bonsoir (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 253 ). — En salutation familière, (généralement à la tournure exclamative) Bien le bonsoir (confer Émile Zola, La Terre, 1887, page 214). B.— Par analogie. Signe qui remplace la formule de salutation. 1. [En parlant de pers] Ils se dirent bonsoir par un mutuel sourire (HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, page 163 ), puis ils se firent un petit bonsoir affectueux, de la tête et des yeux (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Révolte, 1907, page 608 ). 2. Par personnification : Ø 2. La fleur, (...) Dit : « Bonjour, » à la fauvette, Et dit au hibou : « Bonsoir ». VICTOR HUGO, Les Contemplations, tome 1, 1856, page 107.

« page 189 ), bon sang de bonsoir (ROGER MARTIN DU GARD, Le Testament du P?re Leleu, 1920, page 1141 ). 2.

Emploi comme substantif.

Dire (un) bonsoir.

Dire bonsoir, un tendre bonsoir d'ami, un bonsoir de coeur (JULES MICHELET, Journal, 1848, page 621 ); Il leur donna le bonsoir (EDMOND ABOUT, Le Nez d'un notaire, 1862, page 32 ); souhaiter le bonsoir (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 253 ).

? En salutation famili?re, (g?n?ralement ? la tournure exclamative) Bien le bonsoir (confer ?mile Zola, La Terre, 1887, page 214).

B.? Par analogie.

Signe qui remplace la formule de salutation.

1.

[En parlant de pers] Ils se dirent bonsoir par un mutuel sourire (HONOR? DE BALZAC, Eug?nie Grandet, 1834, page 163 ), puis ils se firent un petit bonsoir affectueux, de la t?te et des yeux (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La R?volte, 1907, page 608 ).

2.

Par personnification?: ? 2.

La fleur, (...) Dit?: ? Bonjour, ? ? la fauvette, Et dit au hibou?: ? Bonsoir ?. VICTOR HUGO, Les Contemplations, tome 1, 1856, page 107.. »

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