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Définition: BOUTONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 05/11/2015

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Définition: BOUTONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. A.— Participe passé de boutonner* B.— Emploi adjectival. 1. [En parlant des végétaux] Qui porte des boutons. Un rosier tout boutonné (Larousse du 19e. siècle. ). Remarque : Attesté dans de nombreux dictionnaires. 2. [En parlant d'une partie du corps humain] Qui a des boutons. Visage boutonné (Dictionnaire de l'Académie française, Compléments. 1842). Remarque : Attesté dans de nombreux dictionnaires. 3. [En parlant d'un vêtement ou d'une personne portant un vêtement] a) Muni de boutons et qui donc se ferme au moyen de boutons. Corsage à basques rondes, boutonné devant (STÉPHANE MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, page 796 ). — Par métaphore. [En parlant d'inanimés abstraits, avec une idée de contrainte ou de gêne] Leur importance boutonnée, gourmée, silencieuse (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3 1848, page 417 ); une santé physique drue et généreuse, malaisément boutonnée dans les contraintes mesquines de la vie sociale (RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 368 ). b) Par métonymie. [S'applique à une personne portant un vêtement] Dont le vêtement est fermé à l'aide des boutons dont il est muni : Ø 1. Il était boutonné jusqu'au menton dans un long manteau noir, à pèlerine retombant des épaules jusqu'aux hanches. BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 315. — Au figuré. Qui ne livre pas ses pensées, qui n'extériorise pas ses sentiments. Synonymes : renfermé, secret : Ø 2.... il sera imperturbablement boutonné et circonspect en présence d'un inconnu, dont il ne sait pas le nom et la valeur, et auquel il serait exposé à témoigner trop ou trop peu de courtoisie. Il l'ignore et l'évite; s'il est abordé, il se détourne; si on lui adresse la parole, il coupe court avec hauteur. HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 224. 4. ESCRIME. Fleuret boutonné. Fleuret dont l'extrémité est garnie d'un bouton : Ø 3. Votre plume n'est point un cric empoisonné : C'est une arme courtoise, un fleuret boutonné. AMÉDÉE POMMIER, Crâneries et dettes de coeur, 1842, page 141. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 217. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 214, b) 579; XXe. siècle : a) 332, b) 229. Forme dérivée du verbe "boutonner" boutonner BOUTONNER, verbe. A.— Emploi intransitif. Se couvrir, être couvert de boutons. 1. [Le sujet désigne un arbre, une plante, etc.] Les premiers pissenlits boutonnaient (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, En pays connu, 1949, page 81 ). — Au figuré : Ø 1. Il faut que les pensées de cette terre montent, boutonnent, s'ouvrent, fleurissent... MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 12, 1919, page 75. 2. [Le sujet désigne une personne ou une partie du corps humain] Le visage boutonne. L'épiderme plus susceptible d'Amédée se rebiffait, s'enflammait, boutonnait (ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 761 ). 3. Familier. [Le sujet désigne un vêtement] Être muni de boutons (et donc fermer à l'aide de boutons). Des guêtres de drap boutonnant sur le côté (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, La Grande peur dans la montagne, 1926, page 15 ). B.— Emploi transitif. 1. a) Boutonner un vêtement. Attacher, fermer un vêtement avec les boutons dont il est muni. Il (...) chercha machinalement à croiser et à boutonner sa blouse (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 136 ). — Emploi pronominal à sens passif. [Le sujet désigne un vêtement] Se boutonner. (Pouvoir) être fermé à l'aide des boutons dont il est muni : Ø 2. On ne s'en tire pas en une heure sans femme de chambre avec un corset, un cache-corset, et un pantalon vareuse qui se lacent ou se boutonnent par derrière. J'ai été chez les soeurs Callot pour qu'elles m'y adaptent des fermetures éclair. JEAN GIRAUDOUX, La Folle de Chaillot, 1944, I, page 69. b) Au figuré. Cacher, dissimuler un sentiment, un état d'âme, etc. (confer boutonné B 3 b) : Ø 3. Comme autrefois pâle et serein Je vis, du moins on peut le croire, Car sous ma redingote noire J'ai boutonné mon noir chagrin. THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 301. 2. Par métonymie, familier. Boutonner quelqu'un.. Lui fermer son vêtement avec les boutons dont celui-ci est muni. — Emploi pronominal réfléchi. Se boutonner.. Fermer son vêtement à l'aide des boutons dont il est muni. Boutonnez-vous. Cet enfant ne sait pas encore se boutonner (Dictionnaire de l'Académie française. ) : Ø 4.... le ministre de Bavière s'enferme dans un grand habit rouge à plastron jaune, enrichi d'une paire d'épaulettes de colonel; le ministre de Prusse se boutonne dans un frac bleu, tout brillant de passementeries... EDMOND ABOUT, La Grèce contemporaine, 1854, page 369. 3. ESCRIME. Boutonner un adversaire. Le toucher avec le bouton dont est muni un fleuret : Ø 5.... j'eus l'honneur de faire des armes avec vous, monsieur le comte, et de vous boutonner trois fois, sans que vous me touchiez une seule. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Paul Jones, 1838, I, 4, page 131. Remarque : La documentation ou les dictionnaires attestent en outre boutonnage, substantif masculin Action de boutonner un vêtement; manière dont un vêtement se boutonne. Les modes d'accrochage, de boutonnage (LOUIS MARIN, Les Études ethniques en 1950, 1954, page 59); boutonnement, substantif masculin, botanique Formation de boutons (attesté dans de nombreux dictionnaires). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 137.

« boutonnent, s'ouvrent, fleurissent... MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 12, 1919, page 75. 2.

[Le sujet désigne une personne ou une partie du corps humain] Le visage boutonne.

L'épiderme plus susceptible d'Amédée se rebiffait, s'enflammait, boutonnait (ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 761 ). 3.

Familier.

[Le sujet désigne un vêtement] Être muni de boutons (et donc fermer à l'aide de boutons).

Des guêtres de drap boutonnant sur le côté (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, La Grande peur dans la montagne, 1926, page 15 ). B.— Emploi transitif. 1.

a) Boutonner un vêtement.

Attacher, fermer un vêtement avec les boutons dont il est muni.

Il (...) chercha machinalement à croiser et à boutonner sa blouse (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 136 ). — Emploi pronominal à sens passif.

[Le sujet désigne un vêtement] Se boutonner.

(Pouvoir) être fermé à l'aide des boutons dont il est muni : Ø 2.

On ne s'en tire pas en une heure sans femme de chambre avec un corset, un cache-corset, et un pantalon vareuse qui se lacent ou se boutonnent par derrière.

J'ai été chez les soeurs Callot pour qu'elles m'y adaptent des fermetures éclair. JEAN GIRAUDOUX, La Folle de Chaillot, 1944, I, page 69. b) Au figuré.

Cacher, dissimuler un sentiment, un état d'âme, etc.

(confer boutonné B 3 b) : Ø 3.

Comme autrefois pâle et serein Je vis, du moins on peut le croire, Car sous ma redingote noire J'ai boutonné mon noir chagrin. THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 301. 2.

Par métonymie, familier.

Boutonner quelqu'un..

Lui fermer son vêtement avec les boutons dont celui-ci est muni. — Emploi pronominal réfléchi.

Se boutonner..

Fermer son vêtement à l'aide des boutons dont il est muni.

Boutonnez- vous.

Cet enfant ne sait pas encore se boutonner (Dictionnaire de l'Académie française.

) : Ø 4....

le ministre de Bavière s'enferme dans un grand habit rouge à plastron jaune, enrichi d'une paire d'épaulettes de colonel; le ministre de Prusse se boutonne dans un frac bleu, tout brillant de passementeries... EDMOND ABOUT, La Grèce contemporaine, 1854, page 369. 3.

ESCRIME.

Boutonner un adversaire.

Le toucher avec le bouton dont est muni un fleuret : Ø 5....

j'eus l'honneur de faire des armes avec vous, monsieur le comte, et de vous boutonner trois fois, sans que vous me touchiez une seule. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Paul Jones, 1838, I, 4, page 131. Remarque : La documentation ou les dictionnaires attestent en outre boutonnage, substantif masculin Action de boutonner un vêtement; manière dont un vêtement se boutonne.

Les modes d'accrochage, de boutonnage (LOUIS MARIN, Les Études ethniques en 1950, 1954, page 59); boutonnement, substantif masculin, botanique Formation de boutons (attesté dans de nombreux dictionnaires). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 137. 2. »

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