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Définition: CALÉ2, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 07/11/2015

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Définition: CALÉ2, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de caler2* II.— Adjectif. A.— Mis d'aplomb au moyen d'une cale. Chaise calée. — Populaire. Avoir les joues calées. Être rassasié : Ø 1. Mais alors, les joues calées, la panse pleine, le ventre au chaud, les pieds au sec, le pinard regorgeant par les yeux, ayant bu le café, le pousse-café, et la rincette (...) il nous semblait pénible d'avoir à se lever de table... BLAISE CENDRARS, La Main coupée, 1946, page 154. B.— Par extension. 1. [En parlant d'objet] Immobilisé. Déjà les voitures, en place, ne bougeaient plus, amarrées pour l'étape, roues calées, à l'ancre pour la journée (PAUL VIALAR, Ceux du cirque les quatre Zingari, 1959, page 156 ). — TECHNOLOGIE. Confer caler2. — MÉCANIQUE. Réglé. Moteur mal calé. 2. [En parlant d'une personne] Immobilisé, installé confortablement. Être bien calé dans un fauteuil. 3. Au figuré, familier. a) [En parlant d'une personne] Qui est instruit, qui sait beaucoup de choses. Être calé en géographie : Ø 2. L'EXAMINATEUR. — ... et maintenant nous allons passer à l'examen des auteurs français. Êtes-vous un peu fort sur ce point? MON PETIT FRÈRE. — Oh! très calé! L'EXAMINATEUR. — Quoi? MON PETIT FRÈRE, se reprenant — Très ferré, je veux dire; très ferré. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, Mon petit frère, 1892, page 203. b) [En parlant d'une chose abstraite] Difficile, compliqué. Un problème calé : Ø 3. « Il n'a même pas l'air de faire une différence entre ce qui est à lui et ce qui n'est pas à lui. C'est peut-être ça le plus calé. C'est peut-être ça le plus difficile. » GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 139. C.— Figuré, populaire, vieilli. Qui est dans une position, une situation bien établie, avantageuse; en particulier, qui est riche : Ø 4. Ah! si vous n'aviez pas les moyens, ça serait autre chose; je vous enverrais aux pelotes, ça n'f'rait pas un pli, mais du moment que vous êtes calé, mon joli petit monsieur, — (...), — il n'y a pas à hésiter, faut-y mettre le prix. JULES LÉVY, Gosses de Paris, 1898, page 37. Fréquence absolue littéraire (participe passé de caler1 et 2 ) : 131. Forme dérivée du verbe "caler" caler CALER1, verbe. I.— Faire descendre dans l'eau. A.— Emploi intransitif. MARINE. [Le sujet désigne un navire] Enfoncer dans l'eau. [Le navire] , il calait sept pieds, et, chargé, quatorze (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 102 ). — Absolument. Ce navire cale trop, ne cale pas assez (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— Emploi transitif. PÊCHE. Caler une ligne, un filet. L'enfoncer dans l'eau après l'avoir lesté(e). II.— Par extension. Faire descendre, faire cesser le fonctionnement. A.— MARINE. 1. Emploi transitif. Abaisser les basses vergues, les mâts de hune ou de perroquet le long du mât qui les porte. Caler une voile, une vergue, un mât (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 1. Le frémissement des mers, là où ses vaisseaux [de Napoléon] caleront la voile, nous indiquera le lieu de sa disparition :... FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 2, 1848, page 654. — Absolument. Caler à mi-mât, caler tout bas (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. Par métaphore ou au figuré, vieilli. — Caler la voile. Se radoucir, rabattre de ses prétentions. · Absolument, usuel, [Par ellipse du complément d'objet] familier. Céder, reculer : Ø 2. Il [Petit] affectait d'en rire. Mais la misère plaquait ses joues, et ses tempes étroites dénotaient un entêtement de bélier, un intraitable orgueil. Jamais il ne calerait. GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, tome 2, 1880, page 40. B.— Par analogie. 1. Emploi transitif. MÉCANIQUE. Arrêter le fonctionnement d'un moteur par une fausse manoeuvre : Ø 3.... rien n'empêche de démarrer en 2e, 3e. ou 4e; on ne risque que deux choses : faire patiner l'embrayage afin de pouvoir « décoller » le véhicule (...), ou bien, tout simplement, de caler le moteur. CHARLES CHAPELAIN, Cours moderne de technique automobile, 1956, page 80. 2. Emploi intransitif. [Le sujet désigne un moteur] Cesser brusquement de fonctionner. Il y avait à cet endroit une côte fort raide, où le moteur calait souvent, ce qui provoquait immanquablement les jurons du chauffeur (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 368 ). · Argot des typographes. Fainéanter ou manquer d'ouvrage (d'après Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). Si le compositeur n'est pas en train de jaser, il rêve. Sa plus grande jouissance est de caler, c'est-à-dire de ne rien faire (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Le participe présent adjectivé calant Qui cale. Des vis calantes (Alfred Ledieu, Ernest Cadiat, Le Nouveau matériel naval, tome 1, 1890, page 389). b) Le substantif masculin caleur. Garçon de café qui travaille en extra. Veut-on de l'Allemand? Voici le caleur, le garçon, Kellner (Victor Hugo, Les Misérables, tome 2, 1862, page 197).

« MON PETIT FR?RE, se reprenant ? Tr?s ferr?, je veux dire; tr?s ferr?.

GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, Mon petit fr?re, 1892, page 203.

b) [En parlant d'une chose abstraite] Difficile, compliqu?.

Un probl?me cal?: ? 3.

? Il n'a m?me pas l'air de faire une diff?rence entre ce qui est ? lui et ce qui n'est pas ? lui.

C'est peut-?tre ?a le plus cal?.

C'est peut-?tre ?a le plus difficile.

? GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 139.

C.? Figur?, populaire, vieilli.

Qui est dans une position, une situation bien ?tablie, avantageuse; en particulier, qui est riche?: ? 4.

Ah! si vous n'aviez pas les moyens, ?a serait autre chose; je vous enverrais aux pelotes, ?a n'f'rait pas un pli, mais du moment que vous ?tes cal?, mon joli petit monsieur, ? (...), ? il n'y a pas ? h?siter, faut-y mettre le prix. JULES L?VY, Gosses de Paris, 1898, page 37.

Fr?quence absolue litt?raire (participe pass? de caler1 et 2 )?: 131.

Forme d?riv?e du verbe "caler" caler CALER1, verbe.

I.? Faire descendre dans l'eau.

A.? Emploi intransitif.

MARINE.

[Le sujet d?signe un navire] Enfoncer dans l'eau.

[Le navire] , il calait sept pieds, et, charg?, quatorze (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 102 ).

? Absolument.

Ce navire cale trop, ne cale pas assez (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

B.? Emploi transitif.

P?CHE.

Caler une ligne, un filet.

L'enfoncer dans l'eau apr?s l'avoir lest?(e).

II.? Par extension.

Faire descendre, faire cesser le fonctionnement.

A.? MARINE.

1.

Emploi transitif.

Abaisser les basses vergues, les m?ts de hune ou de perroquet le long du m?t qui les porte.. »

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