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Définition: CALMÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CALMÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de calmer* II.— Adjectif. A.— [En parlant des éléments naturels] Apaisé. L'ouragan calmé : Ø 1. Ah! pourquoi sur sa nef fendant la mer calmée Pâris toucha nos bords heureux, Et d'un nouvel hymen Hélène fut charmée, Brûlant des plus coupables feux!... JEAN PAPADIAMANTOPOULOS, DIT JEAN MORÉAS, Iphigénie, 1900, IV, 4, page 134. B.— [En parlant de pers] 1. Dont la nervosité a cessé : Ø 2.... on se fichait d'elle [la cliente] , elle voulait son linge immédiatement. Alors, Gervaise s'excusa, mentit avec aplomb; il n'y avait pas de sa faute, elle nettoyait sa boutique, les ouvrières reviendraient seulement le lendemain; et elle renvoya la cliente calmée, en lui promettant de s'occuper d'elle à la première heure. ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 562. Ø 3. J'avais, la veille au soir, lu quelques pages de Bossuet (premier sermon sur la Providence); si amples et d'une vérité si ravissante que je m'étais endormi tout calmé. ANDRÉ GIDE, Journal, 1916, page 557. — Par métonymie. [En parlant d'un effet recherché] : Ø 4. Hors du coffret de laque aux clous d'argent, parmi Les fleurs du tapis jaune aux nuances calmées, Le riche et lourd collier, qu'agrafent deux camées, Ruisselle et se répand sur la table à demi. FRANÇOIS COPPÉE, Poésies complètes, tome 1, 1865-1908, page 61. — Spécialement. [En parlant d'un malade] Dont la souffrance a diminué ou cessé. [En parlant de son mal] Dont l'intensité a diminué. Il (...) réveillait par un seul mot la douleur un instant calmée (GUY DE MAUPASSANT, Pierre et Jean, 1888, page 378 ). 2. Que les passions et les sentiments violents ont cessé d'agiter : Ø 5. — « Tu me parais bien calmé sur la politique? » — « Effet de l'âge, » dit l'avocat. Et ils résumèrent leur vie. GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2, 1869, page 285. · Par hypallage : Ø 6. Ô nuit orientale et calmée, enfin reposeras-tu ma tête lasse de penser Dieu? ANDRÉ GIDE, Le Voyage d'Urien, 1893, page 18. — Par métonymie. [En parlant d'un besoin violent] Qui est apaisé. · Par métaphore : Ø 7. Ainsi faisant, je connus bientôt de part en part toute l'Écriture; j'en repris alors la lecture partielle, plus posément, mais avec un appétit non calmé. ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 499. Fréquence absolue littéraire : 698. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 847, b) 1 159; XXe. siècle : a) 1 265, b) 863.

« Le riche et lourd collier, qu'agrafent deux cam?es, Ruisselle et se r?pand sur la table ? demi. FRAN?OIS COPP?E, Po?sies compl?tes, tome 1, 1865-1908, page 61.

? Sp?cialement.

[En parlant d'un malade] Dont la souffrance a diminu? ou cess?.

[En parlant de son mal] Dont l'intensit? a diminu?.

Il (...) r?veillait par un seul mot la douleur un instant calm?e (GUY DE MAUPASSANT, Pierre et Jean, 1888, page 378 ).

2.

Que les passions et les sentiments violents ont cess? d'agiter?: ? 5.

? ? Tu me parais bien calm? sur la politique? ? ? ? Effet de l'?ge, ? dit l'avocat. Et ils r?sum?rent leur vie. GUSTAVE FLAUBERT, L'?ducation sentimentale, tome 2, 1869, page 285.

? Par hypallage?: ? 6.

? nuit orientale et calm?e, enfin reposeras-tu ma t?te lasse de penser Dieu? ANDR? GIDE, Le Voyage d'Urien, 1893, page 18.

? Par m?tonymie.

[En parlant d'un besoin violent] Qui est apais?.

? Par m?taphore?: ? 7.

Ainsi faisant, je connus bient?t de part en part toute l'?criture; j'en repris alors la lecture partielle, plus pos?ment, mais avec un app?tit non calm?. ANDR? GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 499.

Fr?quence absolue litt?raire?: 698.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 847, b) 1 159; XXe.

si?cle?: a) 1 265, b) 863.. »

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