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Définition: CALOMNIER, verbe transitif.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CALOMNIER, verbe transitif. Jeter volontairement le discrédit sur quelqu'un ou quelque chose, en faisant courir sur son compte, par esprit de malveillance, des accusations graves et inventées de toutes pièces. Synonyme : noircir : Ø 1. J'avais presque frayeur des instincts bonapartistes qui se réveillaient en moi quand j'entendais maudire, conspuer, calomnier et avilir tout ce que j'avais vu respecter et redouter la veille. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 461. Ø 2.... il y avait déjà un gouvernement où l'on ne voulait que des esclaves. Nous dénigrer, nous accuser, nous calomnier, nous mettre en prison; nous enlever nos novices, nos postulantes, nos pensionnaires, les enfants de nos écoles, en nous interdisant d'en recevoir d'autres; le tout avec un éclat et un scandale affreux. HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 978. SYNTAXE : Calomnier son prochain, son voisin; calomnier une cause, l'innocence, la vertu; calomnier bêtement, indignement, perfidement, avec rage. · Emploi absolu : Ø 3. La diffamation n'est pas la calomnie. Si calomnier, c'est attaquer la réputation et l'honneur de quelqu'un par des imputations graves, que, de plus, on sait fausses, diffamer c'est, surtout, reprocher à quelqu'un un fait vrai mais infamant GILBERTE ET HENRY COSTON, L'A.B.C. du journalisme, 1952, page 135. — Emploi pronominal réfléchi. Se rabaisser soi-même par ses propos. Quel amusement de malice ai-je pu prendre à me calomnier ainsi? Me pardonnerez-vous? (ÉMILE ZOLA, Le Rêve, 1888, page 109 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé, rare calomniant Un pamphlet (...), stupide, calomniant, baveux (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 348). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 306. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 786, b) 459; XXe. siècle : a) 261, b) 233. DÉRIVÉS : Calomniable, adjectif. Qui peut être calomnié. Pour les Machiavel et autres génies de la même force, (...), je serai toujours calomniable (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Journal, 1811, page 297 ). Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) et 20e, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965.

« (...), stupide, calomniant, baveux (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 348).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 306.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 786, b) 459; XXe.

si?cle?: a) 261, b) 233.

D?RIV?S?: Calomniable, adjectif.

Qui peut ?tre calomni?.

Pour les Machiavel et autres g?nies de la m?me force, (...), je serai toujours calomniable (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Journal, 1811, page 297 ).

Attest? dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?), Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse) et 20e, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GU?RIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965.. »

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