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Définition: CALVAIRE, substantif masculin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CALVAIRE, substantif masculin. A.— Colline où Jésus-Christ fut crucifié. Synonyme : Golgotha. Les filles de Jérusalem pleurèrent sur lui; les saintes femmes l'accompagnèrent au Calvaire (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 389 ). SYNTAXE : Le chemin, la montée, le sacrifice, les stations du Calvaire. · Par métaphore. Gravir, être au bout de son calvaire. Le long des calvaires de la conscience, / La passion des mondes studieux t'encense (JULES LAFORGUE, Les Complaintes, Préludes autobiographiques, 1885, page 63 ). — Au figuré. Épreuve, souffrance. Le calvaire des tranchées : Ø 1. — « Va, pauvre Jacques Bonhomme, se remit à ânonner Jean de sa voix d'écolier, donne ta sueur, donne ton sang, tu n'es pas au bout de tes peines... » Le calvaire du paysan, en effet, se déroulait. Il avait souffert de tout, des hommes, des éléments et de lui-même. Sous la féodalité, lorsque les nobles allaient à la proie, il était chassé, traqué, emporté dans le butin. Chaque guerre privée de seigneur à seigneur le ruinait, quand elle ne l'assassinait pas : on brûlait sa chaumière, on rasait son champ. ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 79. B.— Colline sur laquelle on a planté une croix et où on se rend en pèlerinage en s'arrêtant aux quatorze stations qui rappellent les principaux épisodes de la passion de Jésus-Christ : Ø 2. Nous sommes allés voir, avant de quitter Jativa, ses deux Calvaires. C'est, en Espagne, un sentier qui s'élève au flanc d'une colline en passant devant une suite de chapelles qui figurent les stations douloureuses de Jésus. Tout en haut se dressent la croix du Seigneur et celle des larrons. Dans un terrain nu, comme à Ségovie, ces calvaires ont une grandeur poignante qu'il est difficile d'évoquer. ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, page 59. — Vieilli. Synonyme : chemin* de croix. C.— ARCHITECTURE, PEINTURE, SCULPTURE. 1. Représentation plastique de la Crucifixion et parfois d'autres scènes de la passion de la vie de Jésus : Ø 3. À Plougastel cependant il s'arrêta comme nous, pour que nous puissions voir le calvaire, petit monument de granit, carré, dont chaque face représente un tableau de la vie de Jésus-Christ,... GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 332. 2. Croix dressée sur une plate-forme ou à un carrefour : Ø 4. Je m'en allais par des sentiers humides, bordés, suivant le vieil usage, de hauts talus en terre qui muraient tristement la vue. L'herbe rase, les mousses mouillées, les branches nues sentaient l'hiver. À tous les coins de ces chemins, de vieux calvaires étendaient leurs bras gris; ils portaient des sculptures naïves, retouchées bizarrement par les siècles : les instruments de la passion, ou bien des images grimaçantes du Christ. JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 91. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 452. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 483, b) 674; XXe. siècle : a) 1 060, b) 510.

« ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itin?raire espagnol, 1933, page 59.

? Vieilli.

Synonyme?: chemin* de croix.

C.? ARCHITECTURE, PEINTURE, SCULPTURE.

1.

Repr?sentation plastique de la Crucifixion et parfois d'autres sc?nes de la passion de la vie de J?sus?: ? 3.

? Plougastel cependant il s'arr?ta comme nous, pour que nous puissions voir le calvaire, petit monument de granit, carr?, dont chaque face repr?sente un tableau de la vie de J?sus-Christ,... GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les gr?ves, 1848, page 332.

2.

Croix dress?e sur une plate-forme ou ? un carrefour?: ? 4.

Je m'en allais par des sentiers humides, bord?s, suivant le vieil usage, de hauts talus en terre qui muraient tristement la vue.

L'herbe rase, les mousses mouill?es, les branches nues sentaient l'hiver.

? tous les coins de ces chemins, de vieux calvaires ?tendaient leurs bras gris; ils portaient des sculptures na?ves, retouch?es bizarrement par les si?cles?: les instruments de la passion, ou bien des images grima?antes du Christ. JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon fr?re Yves, 1883, page 91.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 452.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 483, b) 674; XXe.

si?cle?: a) 1 060, b) 510.. »

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