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Définition: CALVINISME, substantif masculin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CALVINISME, substantif masculin. A.— Doctrine du réformateur Calvin. Embrasser le calvinisme, retourner au calvinisme; être accusé, entaché de calvinisme. Le calvinisme ardent de D'Aubigné (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 146 ); le calvinisme latent, profond d'Arnauld (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 4, 1920, page 434, 449) : Ø 1. Les relations étroites instituées par ce contrat de mariage qu'on appelle la religion entre un être infiniment parfait et un être infiniment imparfait ne peuvent être pacifiques. Notre salut même n'est pas acquis une fois pour toutes, comme dans le calvinisme. PAUL CLAUDEL, Correspondance [avec André Gide] , 1909, page 106. B.— Par métonymie. Communauté religieuse professant cette doctrine : Ø 2. En 1837, à Lausanne, j'ai côtoyé le calvinisme et le méthodisme,... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Pensées et maximes, 1869, page 48. Remarque : On rencontre, construit parallèlement à calvinisme, le verbe calviniser a) sous la forme pronominale " devenir calviniste " : Hercule [Borgia] se calvinisa (Joséphin Péladan, Le Vice suprême, 1884, page 17); b) au participe passé passif " devenu calviniste " : On répète que Saint-Cyran déjà calvinisé lui-même, a infecté, de son venin hérétique, l'avide candeur du disciple [Jansénius] (Henri de Brémont, opere citato page 125). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

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