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Définition: Camisoler, verbe transitif.

Publié le 08/11/2015

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Définition: Camisoler, verbe transitif. Mettre la camisole de force. Camisoler un fou, un furieux. Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) Supplément, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. Forme dérivée du verbe "camisoler" camisoler tiré de l'article " CAMISOLE, " CAMISOLE, substantif féminin. A.— Vêtement court ou long et à manches, qui se portait sur la chemise. Camisole de flanelle, de toile; mettre sa camisole, être en camisole. Pourtant à la fin tout le monde se calma. Le père s'essuya la figure; il mit sa camisole, son bonnet des dimanches (ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, tome 1, 1870, page 385 ). — En particulier, vieux. Court vêtement de nuit porté par les femmes sur la chemise de jour. Cette horrible femme vêtue d'une camisole de nuit, (...), et portant par-dessus sa camisole un châle tartan à carreaux verts (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, L'Héritage mystérieux, 1859, page 210 ). B.— Camisole de force. Vêtement à manches fermées utilisé pour ligoter les malades mentaux agités : Ø 1. Elles se retournèrent, on venait de passer la camisole de force à Lulu. Du sac d'épaisse toile grise, seule sortait une tête hurlante, avec d'énormes tempes empourprées. MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 255. — [Par analogie de fonction] La chlorpromazine... ou la réserpine... Ces « camisoles chimiques » ont relégué les autres... donné aux maisons de fous le calme des hôpitaux ordinaires (HERVÉ BAZIN, La Fin des asiles, 1959, page 39 ). — Par métaphore. Ce qui ligote, ce qui contraint. La camisole des préjugés, du respect, de la timidité; la camisole de force de la versification. Contents, (...), d'être partis il y a huit jours, d'avoir fait craquer la camisole de l'habitude (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 153) : Ø 2.... un grand artiste tel que Mozart ne pouvait être un stupide bon chrétien... Car enfin, il faut qu'un artiste soit vivant et penseur... Chacun sait que le catéchisme est une camisolle (sic) de force qui empêche de vivre et de penser. LOUIS VEUILLOT, Les Odeurs de Paris, 1866, page 207. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 198. DÉRIVÉS : Camisoler, verbe transitif. Mettre la camisole de force. Camisoler un fou, un furieux. Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) Supplément, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965.

« MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 255.

? [Par analogie de fonction] La chlorpromazine...

ou la r?serpine...

Ces ? camisoles chimiques ? ont rel?gu? les autres...

donn? aux maisons de fous le calme des h?pitaux ordinaires (HERV? BAZIN, La Fin des asiles, 1959, page 39 ).

? Par m?taphore.

Ce qui ligote, ce qui contraint.

La camisole des pr?jug?s, du respect, de la timidit?; la camisole de force de la versification.

Contents, (...), d'?tre partis il y a huit jours, d'avoir fait craquer la camisole de l'habitude (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 153) : ? 2....

un grand artiste tel que Mozart ne pouvait ?tre un stupide bon chr?tien...

Car enfin, il faut qu'un artiste soit vivant et penseur...

Chacun sait que le cat?chisme est une camisolle (sic) de force qui emp?che de vivre et de penser. LOUIS VEUILLOT, Les Odeurs de Paris, 1866, page 207.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 198.

D?RIV?S?: Camisoler, verbe transitif.

Mettre la camisole de force.

Camisoler un fou, un furieux.

Attest? dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?) Suppl?ment, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GU?RIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965.. »

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