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Définition: CARAMBOUILLAGE, substantif masculin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CARAMBOUILLAGE, substantif masculin. CARAMBOUILLE, substantif féminin. Argotique ou populaire. A.— Escroquerie consistant à revendre au plus vite une marchandise qu'on n'a pas payée. Le fils du notaire (...) comparaît devant les Assises pour (...) une affaire de carambouillage (PAUL NIZAN, La Conspiration, 1938, page 77 ). — Par métonymie. Marchandise et, par extension ensemble d'objets hétéroclites : Ø Extirper des fondrières tout notre bastringue avant la nuit... de la glèbe et des sillons... Récupérer tous nos agrès, les ancres, les poulies, les chaînes, toute la quincaille en vadrouille (...) Balancer toute cette carambouille dans le tout dernier fourgon, juste au moment que le train démarre! (...) C'était pas un petit tour de force. LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 461. B.— Par extension. Faillite, déconfiture. Finir en carambouille. La Vanadium-Taxis, nouvelle société (...) issue de la carambouille des Taxis Argentés (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voilà taxi! 1935, page 193 ). Remarque : Dans la documentation la forme carambouillage n'est attestée que dans le sens de « escroquerie ». STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : Carambouillage : 3. Carambouille : 6. Forme dérivée du verbe "carambouiller" carambouiller CARAMBOUILLER, verbe transitif. Argotique ou populaire. A.— [Correspond à carambouillage* A] 1. Revendre des marchandises qu'on n'a pas payées. — Par plaisanterie. Ça commence à aller un peu mal pour lui. Qu'est-ce qu'il a encore fait (...) carambouillé la Tour Eiffel? (ALBERT SIMONIN, Touchez pas au grisbi, 1953, page 71 ). — Par extension. Voler, dérober Il [un prêtre] tapait dans la caisse (...) on l'avait surpris par deux fois... en train de carambouiller le coffret (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 529 ). 2. Par extension. Revendre : Ø ... faire faillite, carambouiller légalement le matériel démodé et toutes les voitures neuves récemment acquises. Le concordat une fois obtenu, on monterait (...) une nouvelle société. ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voilà taxi! 1935, page 166. Remarque : On rencontre dans la documentation le participe passé substantivé carambouillé. Fournisseur victime d'une carambouille. À présent quand quelque créancier, quelque carambouillé, venait nous menacer, nous l'envoyions au théâtre Boieldieu (PAUL VIALAR, La Mort est un commencement, La Carambouille, 1949, page 133). B.— [Correspond à carambouillage* B] Mettre en désordre, en piteux état. Il se fâchait tout rouge... il carambouillait son faux-col... il explosait en postillons (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 400 ). — Emploi intransitif. Se dégrader, s'abîmer. Les bicoques, les plus biscornues, les loucheuses, les fissurées, les bancales, tout ça qui crougnotte dans les fanges, qui carambouille dans la gadoue (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936 page 444 ). Remarque : 1. Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et Grand Larousse de la Langue française en six volumes qui le donnent comme intransitif 2. On rencontre dans la documentation le néologisme carambouillade, substantif féminin Déconfiture. C'est la curée! ... le carnage! une carambouillade atroce! (LOUIS-FERDINAND CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 519). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 9.

« — Emploi intransitif.

Se dégrader, s'abîmer.

Les bicoques, les plus biscornues, les loucheuses, les fissurées, les bancales, tout ça qui crougnotte dans les fanges, qui carambouille dans la gadoue (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936 page 444 ). Remarque : 1.

Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et Grand Larousse de la Langue française en six volumes qui le donnent comme intransitif 2.

On rencontre dans la documentation le néologisme carambouillade, substantif féminin Déconfiture.

C'est la curée! ...

le carnage! une carambouillade atroce! (LOUIS-FERDINAND CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 519). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 9. 2. »

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