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Définition: CARILLONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 09/11/2015

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Définition: CARILLONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de carillonner* II.— Adjectif. · Les fêtes carillonnées. Les fêtes solennelles annoncées par des carillons. Au village, on célèbre toutes les fêtes carillonnées pendant plusieurs jours de suite, c'est un prétexte aux réunions de famille, les « tablées » sont nombreuses (PIERRE-LOUIS MENON, ROGER LECOTTÉ, Au village de France, tome 1, 1954, page 19 ). · Locution. Aux jours de fêtes carillonnées. Dans les grandes occasions (confer Balzac, Le Curé de village, 1839, page 7). Ce sont les costumes de velours noir des fêtes carillonnées et des beaux dimanches (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Heures de Corse, 1905, page 100 ). Remarque : Chez VALÉRY, Correspondance [avec Gide] , 1894, page 213, [en parlant d'une personne qu'il traite de fou] Tête carillonnée (par allusion au bonnet à clochettes que portaient les bouffons). Fréquence absolue littéraire : 14. Forme dérivée du verbe "carillonner" carillonner CARILLONNER, verbe. I.— Emploi intransitif. A.— [Le sujet désigne les cloches] Sonner en carillon : Ø 1. Du camp, maintenant éveillé, bourdonnant de vie, on entendait les cloches de toutes les paroisses carillonner à la volée, dans l'air limpide. Ce beau dimanche d'effroyable désastre avait sa gaieté, son ciel éclatant des jours de fête. ÉMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 24. — Poétique. Se carillonner.. Se répondre : Ø 2. Petits et gros, clochers en fête, De l'hôpital à l'évêché, Dans ce bon ciel endimanché, Se carillonnent, et s'entêtent, À tue-tête! à tue-tête! JULES LAFORGUE, Les Complaintes, Complainte des cloches, 1885, page 154. — Par métonymie. Se faire entendre, se manifester par des carillons. Les vêpres carillonnent sur la ville (JULES LAFORGUE, Poésies complètes, 1887, page 163 ). — Par analogie. Sonner, tinter. [Le chien] fait halte, suspendu sur trois pieds. Le grelot qui carillonnait s'est tu. Et c'est l'arrêt... (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 207 ). · Par métonymie : Ø 3. Matin charmant! Une joie inouïe carillonne à travers la ville; c'est l'heure où les troupeaux la parcourent; chaque chèvre qui passe égrène en trottinant la note unique de sa clochette. ANDRÉ GIDE, Journal, 1910, page 292. B.— [Le sujet désigne une personne] 1. Carillonner sur une cloche. Sonner un carillon (Confer Alexandre Dumas Père, La Barrière de Clichy, 1851, I, 1, page 18). — Par analogie. Carillonner sur son verre (Confer Henri Pourrat, Gaspard des montagnes, Le Pavillon des amourettes, 1930, page 42). · Populaire, par omission de la préposition. Je tape, je carillonne les carreaux (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 634 ). 2. Actionner longuement la sonnette à la porte de quelqu'un. M. Charles sonna. Personne ne répondit. Il dut carillonner à plusieurs reprises (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 473 ). — Familier. Appeler au téléphone (Confer Albert Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, page 165). II.— Emploi transitif. A.— [L'objet, généralement interne, désigne une chose] 1. Emploi factitif. Faire sonner en carillon. Carillonner les cloches. Les cloches carillonnées en cadence (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, page 398 ). — [En parlant d'un carillon ou d'une horloge munie d'un carillon] Carillonner un air, l'heure. Le (la) faire sonner par un carillon : Ø 4.... la haute horloge flamande (...) carillonnait l'heure (...) chantait dans la nuit la marche du Temps, en la modulant sur des timbres divers. GUY DE MAUPASSANT, Fort comme la mort, 1889, page 371. — Par analogie. Deux clowns se disloquant en maillot une cloche dans chaque main, carillonnant un air de Martha parmi leurs gambades (ALPHONSE DAUDET, Numa Roumestan, 1881, page 260 ). 2. Carillonner une fête. L'annoncer par des carillons. Le bedeau « carillonne la noce » (PIERRE-LOUIS MENON, ROGER LECOTTÉ, Au village de France, tome 2, 1954, page 29 ). — Figuré " Proclamer avec éclat " (Dictionnaire de l'Académie Française). Cette nouvelle ne doit pas être carillonnée partout (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). B.— [L'objet désigne une personne] Carillonner quelqu'un.. L'appeler en actionnant la sonnette. Il aurait dû... tout au moins tirer sa sonnette et carillonner les gens de l'hôtel (PROSPER MÉRIMÉE, Dernières nouvelles, 1870, page 56 ). Remarque : On rencontre dans la documentation carillonnement, substantif masculin Action de carillonner; bruit produit par un carillon. Un carillonnement formidable de sonnette (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1890, page 1230; attesté dans la majorité des dictionnaires du XIXe. et du XXe. siècle). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 42. DÉRIVÉS : Carillonneur, -euse, substantif. Personne chargée de carillonner. Quasimodo était donc carillonneur de Notre-Dame. Avec le temps, il s'était formé je ne sais quel lien intime qui unissait le sonneur à l'église (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 177 ). Remarque : On rencontre dans la documentation carillonneuse, adjectif féminin. L'ardeur carillonneuse de Quasimodo (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832 page 300).

« Pourrat, Gaspard des montagnes, Le Pavillon des amourettes, 1930, page 42). · Populaire, par omission de la préposition.

Je tape, je carillonne les carreaux (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 634 ). 2.

Actionner longuement la sonnette à la porte de quelqu'un. M.

Charles sonna.

Personne ne répondit.

Il dut carillonner à plusieurs reprises (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 473 ). — Familier.

Appeler au téléphone (Confer Albert Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, page 165). II.— Emploi transitif. A.— [L'objet, généralement interne, désigne une chose] 1.

Emploi factitif.

Faire sonner en carillon.

Carillonner les cloches.

Les cloches carillonnées en cadence (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, page 398 ). — [En parlant d'un carillon ou d'une horloge munie d'un carillon] Carillonner un air, l'heure.

Le (la) faire sonner par un carillon : Ø 4....

la haute horloge flamande (...) carillonnait l'heure (...) chantait dans la nuit la marche du Temps, en la modulant sur des timbres divers. GUY DE MAUPASSANT, Fort comme la mort, 1889, page 371. — Par analogie.

Deux clowns se disloquant en maillot une cloche dans chaque main, carillonnant un air de Martha parmi leurs gambades (ALPHONSE DAUDET, Numa Roumestan, 1881, page 260 ). 2.

Carillonner une fête.

L'annoncer par des carillons.

Le bedeau « carillonne la noce » (PIERRE-LOUIS MENON, ROGER LECOTTÉ, Au village de France, tome 2, 1954, page 29 ). — Figuré " Proclamer avec éclat " (Dictionnaire de l'Académie Française).

Cette nouvelle ne doit pas être carillonnée partout (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). B.— [L'objet désigne une personne] Carillonner quelqu'un.. L'appeler en actionnant la sonnette.

Il aurait dû...

tout au moins tirer sa sonnette et carillonner les gens de l'hôtel (PROSPER MÉRIMÉE, Dernières nouvelles, 1870, page 56 ). Remarque : On rencontre dans la documentation carillonnement, substantif masculin Action de carillonner; bruit produit par un carillon.

Un carillonnement formidable de sonnette (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1890, page 1230; attesté dans la majorité des dictionnaires du XIXe.

et du XXe.

siècle). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 42. DÉRIVÉS : Carillonneur, -euse, substantif.

Personne chargée de carillonner.

Quasimodo était donc carillonneur de Notre- Dame.

Avec le temps, il s'était formé je ne sais quel lien intime qui unissait le sonneur à l'église (VICTOR HUGO, Notre- Dame de Paris, 1832, page 177 ).

Remarque : On rencontre dans la documentation carillonneuse, adjectif féminin.

L'ardeur carillonneuse de Quasimodo (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832 page 300). 2. »

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