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Définition: CARMINÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 09/11/2015

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Définition: CARMINÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de carminer* II.— Emploi adjectival, plus usuel. A.— (Laque) carminée. Qui contient du carmin (Confer H.-J. Rousset, Travail des petits matériaux, 1928, page 77). Peinture carminée. B.— Qui a la couleur du carmin, qui est teinté de carmin. Étoffe, soie carminée; un beau rouge, un violet carminé. Les fleurs carminées [du pommier] (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 60 ). La lèvre fraîchement dessinée et carminée (PAUL MORAND, New-York, 1930, page 121) : Ø On n'a pas le teint pâle et doucement carminé, on n'a pas le corps pétri de rose et de blanc, quand on se promène, sans voiles, dans les clairières et dans les bois. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art mod, 1883, page 25. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 Forme dérivée du verbe "carminer" carminer CARMINER, verbe transitif. A.— TECHNOLOGIE. Convertir en carmin. Carminer l'orseille, l'indigo, la naphtaline. Remarque : Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré. B.— Peindre, enluminer avec du carmin, teindre en carmin. Carminer de la soie (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ), carminer une estampe (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré), se carminer les lèvres. La pourpre phénicienne n'a pas carminé seulement les rivages syriens, mais la Méditerranée tout entière (PAUL MORAND, La Route des Indes, 1936, page 346 ). — Emploi pronominal (à valeur passive) Les épines de la ronce, translucides à contre-jour, se carminaient d'un sang vermeil (MAURICE GENEVOIX, La Dernière harde, 1938, page 35 ). Remarque : Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) (dérivé), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

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