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Définition: CASQUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CASQUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de casquer1 * et casquer2* II.— Emploi adjectival. [Correspond à casquer1 ] A.— Coiffé d'un casque. 1. ARMÉE. [En parlant d'une personne, généralement d'un militaire] Des mitrailleurs casqués (A. ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 152); barbares (...) casqués d'airain (MAURICE BARRÈS, Sous l'oeil des Barbares, 1888, page 157) : Ø 1. Le titre le plus respectable de la noblesse française c'est de descendre immédiatement de quelques-uns de ces trente mille hommes casqués, cuirassés, brassardés, cuissardés, qui, sur de grands chevaux bardés de fer, foulaient aux pieds huit ou neuf millions d'hommes nus, qui sont les ancêtres de la nation actuelle. NICOLAS-SÉBASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Maximes et pensées, 1794, page 75. Ø 2. Tous étaient gens de sac et de corde et sans frein, Assoiffés du butin des villes merveilleuses Aux toits d'or, aux pavés d'argent, aux murs d'airain. Rêvant meurtre et pillage et nuits luxurieuses, Casqués du morion, lance au poing, cotte au flanc, Ils l'ont suivi dans ses aventures pieuses. CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes tragiques, Le Lévrier de Magnus, 1886, page 113. — Emploi comme substantif. Ils s'en vengeaient, les policiers [des militaires] , en criblant d'épigrammes les « casqués », comme ils les appelaient, et en leur jouant des tours (LÉON DAUDET, Ciel de feu, 1934, page 74 ). — Spécialement. HÉRALDIQUE et EMBLÉMATIQUE, NUMISMATIQUE. [En parlant d'une figure, armoirie, médaille représentant une tête munie d'un casque] la figure droite et impassible de Minerve casquée (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 75 ); Bellone casquée (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Chemise, 1909, page 225) : Ø 3. En Champagne, le sceau de Fîmes est constitué par trois hommes en armes, casqués de curieux heaumes qui rappellent les casques de nos alliés britanniques en 1914. L'Histoire et ses méthodes (sous la direction de Charles Samaran) 1961, page 423. — Par métaphore. La France casquée de raison, cuirassée de fidélité (PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1916, page 8); les pigeonniers casqués de tuiles vernissées (JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 86 ). 2. Par analogie. a) Familier. Qui porte une coiffure. Des hommes casqués de foulards rouges (JEAN GIONO, Manosque des plateaux, 1930, page 61 ). b) [Généralement en parlant d'une femme] Dont la chevelure est relevée en casque. Cheveux casqués sous le haut de forme (FRANCIS JAMMES, Mémoires, 1921, page 29 ). B.— Emplois techniques. 1. SCIENCES NATURELLES. a) ICHTYOLOGIE. Silure casqué. Qui porte un appendice en forme de casque (Confer Georges Cuvier, Leçons d'anatomie comparée, tome 2, 1805, page 75, 335). b) ORNITHOLOGIE. Qui présente un renflement cartilagineux. ... de ces gros canards aux ailes verdorées, au bec noir, casqué d'une protubérance (ANDRÉ GIDE, Le Retour du Tchad, 1928, page 930 ). 2. TÉLÉCOMMUNICATIONS et TECHNIQUES DE L'AUDIOVISUEL. Qui porte un casque d'écoute. Des secrétaires casqués prennent, par téléphone, des commandes, toute la journée (PAUL MORAND, New-York, 1930, page 248 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 98. Forme dérivée du verbe "casquer" casquer CASQUER1, verbe transitif. [Le sujet désigne généralement une coiffe, une chevelure] Recouvrir d'un (ou à la manière d'un) casque. Ses lourds cheveux noirs casquaient son front étroit (JEAN RICHEPIN, Les Morts bizarres, 1883, page 138 ). Un chapeau de feutre mou casquait ses cheveux (PAUL BOURGET, Le Tapin, Une fille-mère, 1928, page 174) : Ø Un tablier de mohair noir parait le devant de sa jupe, et ses bondissants cheveux, disciplinés, tordus en « huit », casquaient étroitement la forme charmante et nouvelle d'une tête ronde, impérieuse, qui n'avait plus d'enfantin que sa fraîcheur et son impudence, pas encore mesurée, de petite dévergondée villageoise. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 139. — Emploi pronominal. Se casquer. Il va prendre un laryngoscope à réflecteur, s'en casque lentement (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Knock, 1923, II, 6, page 14 ). Les grands panaches de plumes d'or dont vous vous êtes casqués (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 304 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3

« cartilagineux.

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de ces gros canards aux ailes verdorées, au bec noir, casqué d'une protubérance (ANDRÉ GIDE, Le Retour du Tchad, 1928, page 930 ). 2.

TÉLÉCOMMUNICATIONS et TECHNIQUES DE L'AUDIOVISUEL.

Qui porte un casque d'écoute.

Des secrétaires casqués prennent, par téléphone, des commandes, toute la journée (PAUL MORAND, New-York, 1930, page 248 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 98. Forme dérivée du verbe "casquer" casquer CASQUER1, verbe transitif. [Le sujet désigne généralement une coiffe, une chevelure] Recouvrir d'un (ou à la manière d'un) casque.

Ses lourds cheveux noirs casquaient son front étroit (JEAN RICHEPIN, Les Morts bizarres, 1883, page 138 ).

Un chapeau de feutre mou casquait ses cheveux (PAUL BOURGET, Le Tapin, Une fille-mère, 1928, page 174) : Ø Un tablier de mohair noir parait le devant de sa jupe, et ses bondissants cheveux, disciplinés, tordus en « huit », casquaient étroitement la forme charmante et nouvelle d'une tête ronde, impérieuse, qui n'avait plus d'enfantin que sa fraîcheur et son impudence, pas encore mesurée, de petite dévergondée villageoise. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 139. — Emploi pronominal.

Se casquer.

Il va prendre un laryngoscope à réflecteur, s'en casque lentement (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Knock, 1923, II, 6, page 14 ). Les grands panaches de plumes d'or dont vous vous êtes casqués (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 304 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 2. »

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