Devoir de Philosophie

Définition: CÈDRE, substantif masculin.

Publié le 10/11/2015

Extrait du document

Définition: CÈDRE, substantif masculin. A.— Conifère de grande taille originaire d'Asie et d'Afrique, appartenant à la famille des Abiétacées et caractérisé par ses branches étalées en étages irréguliers et sa grande longévité. Il y avait sur le mont des Oliviers deux grands cèdres, dont le souvenir se conserva longtemps chez les Juifs dispersés (ERNEST RENAN, Histoire des origines du Christianisme, Vie de Jésus, 1863, page 353) : Ø 1. Il n'y a point d'orgueil dans un cèdre à se reconnaître le plus grand arbre des arbres;... PAUL VALÉRY, Variété IV, 1938, page 108. — Expression. De l'hysope au cèdre. De l'hysope au cèdre, de la rosée du matin à l'étoile du soir, la nature entière est un reflet de la puissance, de la bonté et de la beauté divines (PÈRE HENRI-DOMINIQUE LACORDAIRE, Conférence de Notre-Dame, 1848, page 143 ). J'allai trouver mon peintre, qui connaissait tout à Rome, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope (PROSPER MÉRIMÉE, Dernières nouvelles, 1870, page 23 ). SYNTAXE : a) Cèdre altier, antique, biblique, embaumé, incorruptible, majestueux, séculaire, sacré; cèdre du Liban, de Salomon; bois, liqueur, pomme, résine de cèdre. b) Cèdre blanc (Thuya occidental), cèdre rouge (genévrier de Virginie), huile de cèdre (extraite du précédent et utilisée en optique). c) Pin cèdre (GIRAUDOUX, Amphitryon 38, 1929, II, 2, page 84). — [Symbole de la grandeur humaine] : Ø 2.... je ne suis peut-être qu'un arbuste élégant, et j'ai la prétention d'être un cèdre. Voilà mon bilan écrit. Ce désaccord entre mes moyens et mes désirs, ce défaut d'équilibre annulera toujours mes efforts. HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 699. B.— Par métonymie. Bois de cet arbre, odorant, rougeâtre, réputé imputrescible et utilisé en particulier en ébénisterie, menuiserie et construction navale. Les solives de cèdre et les lambris de cyprès (CHARLES NODIER, La Fée aux Miettes, 1831, page 66 ). Ses chaudes écuries embaumées de cèdre (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1874, page 161 ). J'ai vu tous les écrits des gentils et des Mages Tels qu'un peuple de morts dans le cèdre étendu (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Poésies, Les Poèmes dorés, 1873, page 160 ). Remarque : Les dictionnaires attestent le substantif féminin cédrie, résine du cèdre; emprunt au latin impérial cedria, lui-même emprunté au grecö ed??a .

Liens utiles