Définition: CEINTURON, substantif masculin.

Définition: CEINTURON, substantif masculin. Large ceinture de cuir ou d'étoffe portée généralement sur l'uniforme militaire, à laquelle peuvent être suspendues des armes ou des pièces d'équipement. Boucler le ceinturon : Ø 1. Le carquois de cuir brut au dos et l'arc en main Portant au ceinturon le court glaive romain, Tous, quand la nef gravit la houle encore haute, Regardent les lueurs qui flambent à la côte. CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, Le Massacre de Mona, 1878, page 128. Ø 2. Lisabel Provençal et Bernadette Salvail — celle-ci empesée dans sa robe à falbalas de mousseline blanche et son ceinturon de moire flamme, laissant voir à dessein la tige de ses bottines boutonnées — étaient près d'elle à la reluquer. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 205. · Par métonymie. Le métier des armes : Ø 3. Il y eut sans doute plusieurs soldats chrétiens au 2e. siècle; mais bien vite l'incompatibilité des deux professions se révélait, et le soldat quittait le ceinturon ou devenait martyr. ERNEST RENAN, Histoire des origines du Christianisme, Marc-Aurèle et la fin du monde antique, 1881, page 594. — Argot. Piège. Ne pas couper dans ce ceinturon. Ne pas tomber dans ce piège (confer L. Merlin, La langue verte du troupier, 1888, page 33). Reboucler son ceinturon. Se taire. DÉRIVÉS : 1. Ceinturonner, verbe transitif. Ceindre (comme) d'un ceinturon. Et le cilice en feu ceinturonnait mes reins (JEAN RICHEPIN, Les Blasphèmes, 1884, page 213 ). — Participe passé, ceinturonné. Une longue robe (...) ceinturonnée (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 198 ). Deux grands flandrins (...) ceinturonnés de bleu sous la veste de toile (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Âmes d'automne, 1898, page 48 ). 2. Ceinturonnier, substantif masculin. Synonyme plus usuel de ceinturier (d'après Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)).