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Définition: CÉNOBITE, substantif masculin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CÉNOBITE, substantif masculin. A.— RELIGION. Moine vivant en communauté (notamment dans les premiers temps de l'Église). Pieux cénobite; les cénobites de saint Pachôme (HENRI-IRÉNÉE MARROU, De la connaissance historique, 1954, page 66 ). Antonyme : anachorète (confer anachorète A Antonymes :, ermite. — Emploi adjectival, en apposition. Saintes femmes cénobites (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lélia, 1839, page 480) : Ø 1. Les moines du désert, les pères cénobites, leur parole, pour nous gens du Nil, toujours hantés de religion avaient plus de résonance et d'empire que celle de César... ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 24. B.— Par extension, au figuré. Personne vivant de façon austère, comme retirée du monde. — Par métaphore : Ø 2. À ce quêteur de documents et à ce cénobite du style [Flaubert] , l'étoffe, la volonté, la santé, le tempérament de Balzac avaient manqué. ALBERT THIBAUDET, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours, 1936, page 371. DÉRIVÉS : 1. Cénobitique, adjectif. a) RELIGION. Qui se rapporte aux cénobites. Vie cénobitique. Antonyme : érémitique*. Tout ce qui concerne saint Cassien dans ce paragraphe, (...), est tiré du beau livre que le chanoine Léon Cristiani, (...), vient de consacrer au grand maître, au théoricien de la mystique cénobitique en Occident (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 239 ). b) Par extension, au figuré. Austère. La chambre était déserte. Je poussai la porte. Je fis quelques pas à l'intérieur. Toujours le même aspect sévère, cénobitique (JULES VERNE, Vingt mille lieues sous les mers, 1870, page 89 ). 2. Cénobitisme, substantif masculin. a) RELIGION. Genre de vie pratiqué par les cénobites. Je pense en effet que c'est là une de ces thébaïdes où les premiers chrétiens se réfugièrent dans les temps de cénobitisme ou de persécution (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 199 ). b) Par extension, au figuré. Vie austère et retirée. Ce gros garçon [Zola] , (...), continue à nous parler de son travail, de la ponte quotidienne des cent lignes, qu'il s'arrache tous les jours; de son cénobitisme, de sa vie d'intérieur, qui n'a de distraction, le soir, que quelques parties de dominos avec sa femme ou la visite de compatriotes (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1875, page 1034 ).

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