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Définition: CENS, substantif masculin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CENS, substantif masculin. A.— HISTOIRE ROMAINE. Recensement quinquennal des citoyens, et évaluation de leur fortune, en vue de leur répartition en classes, du paiement de l'impôt et de la délimitation des devoirs militaires de chacun : Ø 1. Le cens frappait encore le petit propriétaire d'une autre manière. Il déclarait, il soumettait à l'impôt sa propriété, res mancipi, comme disaient les Romains, ce qui comprenait la terre, la maison, les esclaves et les bêtes, le bronze monnoyé. Cet impôt (...) changeait tous les cinq ans. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 116. B.— Par métonymie. 1. DROIT FÉODALITÉ. Redevance en argent ou en nature due annuellement par les roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait : Ø 2.... la terre est chargée de cens, de rentes foncières et de redevances en argent ou en nature, qui sont dues au seigneur par le propriétaire, et dont celui-ci ne peut se racheter. ALEXIS DE TOCQUEVILLE, L'Ancien Régime et la Révolution. 1856, page 93. · Abandonner la terre pour le cens. " Cette dernière phrase signifie aussi, figurément, renoncer à un bien, parce qu'il est plus onéreux que profitable " (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. Montant de l'impôt (direct ou foncier) que doit payer un individu pour être électeur ou éligible sous certains régimes politiques. Payer le cens électoral, abaisser le cens : Ø 3. L'électeur, étant le principe du député, doit seul offrir des garanties. Il payera un cens, il tiendra au sol, à la science ou à l'industrie. HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 192.

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