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Définition: CHALET, substantif masculin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CHALET, substantif masculin. A.— Cabane sur l'alpage, où s'abritent les bergers pendant l'été et où ils font les fromages : Ø 1. Ils déménageaient vers le milieu de juin avec leurs petites vaches brunes et leurs chèvres, ayant construit là-haut à leur usage beaucoup de chalets en pierre sèche, couverts de feuilles d'ardoise, où ils restaient deux ou trois mois. CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Derborence, 1934, page 32. — Par euphémisme, vieux. Chalet de nécessité. Toilettes publiques. Qui c'est, sa marraine? — C'est la dame qui tient le chalet de nécessité un peu plus bas que l'Olympia (MARCEL PROUST, Le Temps retrouvé, 1922, page 813 ). B.— Par extension. 1. Habitation des Alpes, construite en bois, souvent ornée de balcons abrités par un toit à deux pentes, faisant saillie. De beaux chalets bas et longs, aux toits soigneusement couverts de bardeaux polis par la pluie (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Derborence, 1934, page 243) : Ø 2.... ses yeux gardaient leur candeur, leur luisant de faïences paysannes dans l'honnêteté d'un chalet. JOSEPH PEYRÉ, Matterhorn, 1939, page 253. SYNTAXE : Chalet alpin, norvégien, de haute montagne; chalet rustique. — En composition. Objet qui représente un chalet : Ø 3. Elle était retournée à son Tyrol. Donc à sa maison tyrolienne. Une sorte de chalet-baromètre perdu dans la neige. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Pilote de guerre, 1942, page 336. 2. Par analogie. Maison de plaisance dans le style des chalets montagnards. Chalet normand; les chalets des environs de Paris : Ø 4. Paris a envahi ce pauvre pays plein maintenant de chalets dans le goût de ceux d'Enghien. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 287. Ø 5.... ce chalet de briques entre des ifs, avec marquise et vérandah, c'est le château. JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1928, IV, 4, page 176. — Spécialement. Chalet de bains de mer. Abri pour les baigneurs. Une habitation prétentieuse et cossue qui tenait du chalet de bains de mer et de la maison normande (ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 413 ).

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