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Définition du mot: ALICANTE, substantif masculin.

Publié le 21/10/2015

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Définition du mot: ALICANTE, substantif masculin. A.— GASTRONOMIE. Vin liquoreux très réputé, de couleur rouge sombre, d'un degré alcoolique assez élevé, produit par la province d'Alicante, en Espagne; vin du même type produit en Algérie et dans le Midi de la France : Ø 1.... j'avais eu soin de ménager une place aux qualités corsées que réchauffe le soleil du Midi, le châteauneuf, le côte-rôtie, l'hermitage, le la nerthe, le la malgue; puis, des vins liquoreux ou secs comme le madère, le malvoisie, le xérès, l'alicante et le rancio. LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 329. Ø 2. Le comte ordonna à Baptistin de poser le plateau à la portée de la main de son hôte, qui commença par goûter l'Alicante du bout des lèvres, fit une grimace de satisfaction, et introduisit délicatement le biscuit dans le verre. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 1, 1846, page 805. B.— VITICULTURE. Cépage. 1. Cépage d'où provient le vin d'Alicante : Ø 3. Jean ne le regardait pas [son chien] , tout occupé de ce nouveau plant d'alicante, dont son père l'avait longtemps entretenu la veille. ALPHONSE DAUDET, Sapho, 1884, page 129. Remarque : Attesté dans Nouveau Larousse illustré. 2. Nom donné, dans le Midi de la France et en Algérie, au cépage à fruits rouges, appelé aussi grenache : Ø 4.... les muscats du Roussillon sont fournis par l'Alicante... Nouveau Larousse Gastronomique (MONTAGNÉ) 1967, au mot cépage. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclopédique. 3. Alicante bouschet. Cépage teinturier hybride (croisement de grenache et de petit-bouschet) cultivé dans le Midi de la France et en Algérie : Ø 5. En Algérie, on distingue trois sortes de vins : vins de plaine, vins de coteaux, vins de montagne, la qualité semblant croître avec l'altitude, que contre-balance un climat chaud et ensoleillé. Les cépages, comme dans les Côtes du Rhône ou de Provence, sont multiples et le vin est le fruit d'une manière d'alchimie subtile où chaque plant joue son rôle. Avant 1900, l'aramon et les terrets dominaient. Aujourd'hui ce sont, pour les vins rouges ou rosés : carignan, cinsault, avec, comme élément teinturier, l'alicante bouschet. Pour les blancs : les clairettes, le merseguero, le maccabéo. Pour les vins de liqueur : muscat, grenache, malvoisie. Cette liste n'est point limitative et nombre d'autres plants sont utilisés. Dictionnaire de l'Académie Gastronomique. 1962, au mot Algérie. Remarque : JEAN-FRANÇOIS ROLLAND (Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 7) signale, pour la condamner, l'orthographe vieillie alicant, encore attestée dans Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter).

« Nouveau Larousse Gastronomique (MONTAGN?) 1967, au mot c?page.

Remarque?: Attest? dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?), DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclop?dique.

3.

Alicante bouschet.

C?page teinturier hybride (croisement de grenache et de petit-bouschet) cultiv? dans le Midi de la France et en Alg?rie?: ? 5.

En Alg?rie, on distingue trois sortes de vins?: vins de plaine, vins de coteaux, vins de montagne, la qualit? semblant cro?tre avec l'altitude, que contre-balance un climat chaud et ensoleill?.

Les c?pages, comme dans les C?tes du Rh?ne ou de Provence, sont multiples et le vin est le fruit d'une mani?re d'alchimie subtile o? chaque plant joue son r?le.

Avant 1900, l'aramon et les terrets dominaient.

Aujourd'hui ce sont, pour les vins rouges ou ros?s?: carignan, cinsault, avec, comme ?l?ment teinturier, l'alicante bouschet.

Pour les blancs?: les clairettes, le merseguero, le maccab?o.

Pour les vins de liqueur?: muscat, grenache, malvoisie.

Cette liste n'est point limitative et nombre d'autres plants sont utilis?s. Dictionnaire de l'Acad?mie Gastronomique.

1962, au mot Alg?rie.

Remarque : JEAN-FRAN?OIS ROLLAND (Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 7) signale, pour la condamner, l'orthographe vieillie alicant, encore attest?e dans Dictionnaire g?n?ral de la langue fran?aise (Adolphe Hatzfeld, Ars?ne Darmesteter).. »

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