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Définition du terme: BALADER, verbe transitif.

Publié le 01/11/2015

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Définition du terme: BALADER, verbe transitif. A.— Emploi transitif. Promener sans but déterminé quelque chose ou quelqu'un : Ø 1. Et les riches, qui s'arc-boutent pour ne pas payer la pension à leur divorcée, et foutent leur fils unique interne, mais baladent chaque jour au bois le cocker, non qu'il en ait envie, mais parce qu'il coûte deux mille francs. HENRI DE MONTHERLANT, Les Lépreuses, 1939, page 1512. Ø 2.... c'est insensé les libertés qu'on prend avec des personnages de roman; on les transporte d'un siècle à l'autre, on les balade d'un pays dans un autre, on colle le présent de celui-ci avec le passé de celui-là, en y insérant des fantasmes personnels... SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 120. — Par extension. Emporter avec soi, promener : Ø 3. C'est une femme de chambre, (...) elle a l'accent bordelais et elle tient en ses bras l'appareil téléphonique qu'elle balade au bout du fil. SACHA GUITRY, Le Veilleur de nuit, 1911, I, page 4. Ø 4. Je ramenais ce que je trouvais. C'était que juste suffisant Je baladais plus ma collection. Ça m'aurait fait plutôt virer. LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 210. — Familier. Envoyer balader quelqu'un.. Envoyer promener, repousser violemment, rabrouer quelqu'un : Ø 5. — À la Sierra j'ai dit à une milicienne qu'elle avait de beaux chevaux; je lui ai demandé de m'en donner un, elle m'a envoyé balader. Votre avarice est égale à la sienne. ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 849. B.— Emploi pronominal. 1. [En parlant de pers] Se promener, flâner : Ø 6. Il y avait pourtant derrière eux beaucoup plus de chameaux que de citoyens français, mais ils ne servaient qu'à porter des tentes, des petits canons, des conserves, des cartouches, et on les faisait marcher très lentement. L'armée se baladait en trois colonnes, à cause d'un plan magnifique tracé d'avance à Paris,.... PIERRE MILLE, Barnavaux et quelques femmes..., 1908, page 137. Ø 7. C'est une bibliothèque en plein air [des bouquinistes] . Pierre Reverdy aurait dû y venir pour lutter contre son vertige. Je ne l'y ai jamais rencontré. On peut lire, flâner, se balader, rêvasser,... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 325. 2. Par extension. [En parlant d'animaux ou de choses] Circuler, se déplacer sans cesse : Ø 8. De grosses mouches entrent faire un tour, (...) Des petites se baladent un peu partout. RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 48. Ø 9. Troisième pièce : établissement de la fiche dactyloscopique. Le rouleau encreur se balade inlassablement sur la plaque de cuivre. HERVÉ BAZIN, La Tête contre les murs, 1949, page 148. Ø 10.... il fait un temps immobile, ni mauvais ni bon. Ce qu'on en voit donne à peu près ceci : le fond de la vallée est noir comme de l'encre; à nos hauteurs se balade une foule de brumes blanches comme du lait de chaux. JEAN GIONO, Les Grands chemins, 1951, page 147.

« B.? Emploi pronominal.

1.

[En parlant de pers] Se promener, fl?ner?: ? 6.

Il y avait pourtant derri?re eux beaucoup plus de chameaux que de citoyens fran?ais, mais ils ne servaient qu'? porter des tentes, des petits canons, des conserves, des cartouches, et on les faisait marcher tr?s lentement.

L'arm?e se baladait en trois colonnes, ? cause d'un plan magnifique trac? d'avance ? Paris,.... PIERRE MILLE, Barnavaux et quelques femmes..., 1908, page 137.

? 7.

C'est une biblioth?que en plein air [des bouquinistes] .

Pierre Reverdy aurait d? y venir pour lutter contre son vertige.

Je ne l'y ai jamais rencontr?.

On peut lire, fl?ner, se balader, r?vasser,... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 325.

2.

Par extension.

[En parlant d'animaux ou de choses] Circuler, se d?placer sans cesse?: ? 8.

De grosses mouches entrent faire un tour, (...) Des petites se baladent un peu partout. RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 48.

? 9.

Troisi?me pi?ce?: ?tablissement de la fiche dactyloscopique.

Le rouleau encreur se balade inlassablement sur la plaque de cuivre. HERV? BAZIN, La T?te contre les murs, 1949, page 148.

? 10....

il fait un temps immobile, ni mauvais ni bon.

Ce qu'on en voit donne ? peu pr?s ceci?: le fond de la vall?e est noir comme de l'encre; ? nos hauteurs se balade une foule de brumes blanches comme du lait de chaux. JEAN GIONO, Les Grands chemins, 1951, page 147.. »

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