Devoir de Philosophie

Définition du terme: COTONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 27/11/2015

Extrait du document

Définition du terme: COTONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de cotonner* Remarque : On rencontre dans la documentation un emploi figuré signalé comme un néologisme par Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Nouveau Larousse illustré et signifiant « adouci, amolli » : Ø Il suffit d'une résistance quelconque pour qu'une femme désire la vaincre, et Dinah se heurta contre une âme de bronze cotonnée des manières les plus douces. HONORÉ DE BALZAC, La Muse du département, 1844, page 78. II.— Adjectif. A.— Dont la consistance ressemble à celle du coton, couvert d'un duvet qui ressemble à du coton. Gilet cotonné, manche cotonnée, menton cotonné. B.— Rare. Dont la forme ressemble à du coton. Cheveux cotonnés. Cheveux courts et frisés comme ceux des Noirs. Didace ne revint que le lendemain midi, des brins de paille encore accrochés à la chevelure cotonnée (GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 74 ). Fréquence absolue littéraire : 6 Forme dérivée du verbe "cotonner" cotonner COTONNER, verbe. A.— Emploi transitif. Garnir de coton : Ø 1. Bien qu'il n'aimât guère cette prononciation qui enlevait au latin la sonorité de ses mots et faisait, en quelque sorte, des phrases de cette langue, des attelages de cloches dont on aurait cotonné les battants ou étoupé les vases,... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 257. — Au figuré. Mettre dans du coton*, entourer de soins attentifs pour réduire une souffrance. On ne cotonne jamais assez une agonie (PAUL BOURGET, Le Sens de la mort, 1915, page 56 ). B.— Emploi intransitif. 1. [Le sujet désigne une étoffe] Se couvrir de duvet, de bourre. Le drap cotonne (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ). — Emploi pronominal. Même sens: Se couvrir de duvet. Du linge usé qui se cotonne (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER) ). 2. Familier. Devenir mou comme du coton : Ø 2. Très vite l'homme chauve se lasse à des caprices changeants, à cause des réveils trop froids et des soirées déçues, à cause aussi de la cuisine d'amour à jamais humiliante et pareille, à cause des nuques percées de la lance et des jambes qui cotonnent. MAURICE BARRÈS, Sous l'oeil des Barbares, 1888, page 80. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 4.

Liens utiles