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Définition du terme: COUCHEUR, -EUSE, adjectif et substantif.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COUCHEUR, -EUSE, adjectif et substantif. A.— (Personne) qui est couchée, qui se couche. 1. Substantif, rare. Personne qui se couche ou est couchée pour dormir : Ø 1. Voulez-vous venir passer la soirée avec ma femme jusqu'à mon retour? Je n'aime pas la laisser seule dès que vient l'été. Les halliers sont pleins de coucheurs à la belle étoile et ici on laisse toujours les portes ouvertes... JEAN GIONO, Angelo, 1958, page 240. a) Spécialement, vieux. Personne qui partage sa couche avec une autre. C'est une mauvaise, une désagréable coucheuse (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 2. Ce terme de « mauvais coucheur » reprenait alors pour nous toute l'énergie de son sens originel, puisque nous nous étendions par rangées de douze pour dormir, côte à côte sur le même vaste bat-flanc. FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 57. — Locution figurée. Mauvais coucheur. Personne peu sociable, querelleuse, qui a un caractère désagréablement agressif. Ce sacré père Crainquebille était un vrai porc-épic... : il devenait incongru, mauvais coucheur mal embouché, fort en gueule (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Crainquebille, 1904, page 54) : Ø 3. Le comte de La Bourdonnaye, jadis mon ami, est bien le plus mauvais coucheur qui fut oncques : il vous lâche des ruades, sitôt que vous approchez de lui; il attaque les orateurs à la Chambre, comme ses voisins à la campagne;... FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 575. Remarque : Le féminin est rare. Je suis une mauvaise coucheuse (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Amies, 1910, page 1165). b) Argot. Coucheur de raccroc, coucheur. Client d'une prostituée pour un coucher (confer coucher2 A 2 b). L'hôtel avait logé surtout des filles, plus ou moins en carte, et leurs messieurs. En outre, des coucheurs de raccroc! (JEAN RICHEPIN, L'Aimé, 1893, page 204 ). 2. Adjectif. Qui s'adonne aux plaisirs amoureux. Quant aux femmes, elles étaient en majorité bien coquines, coucheuses en diable semblait-il, et probablement partouzardes (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 153 ). Remarque : La documentation ne fournit aucune attestation du masculin dans cet emploi. B.— TECHNOLOGIE. Personne ou mécanisme qui couche quelque chose. 1. Substantif masculin. PAPETERIE. [Dans la fabrication du papier à la main] Ouvrier qui étend la feuille de papier encore humide sur le feutre. Remarque : Dictionnaire des métiers et appellations d'emploi, 1955 et Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert) Supplément 1970 enregistrent un emploi plus récent du mot dans le même domaine (dans la fabrication du papier couché à la machine). " Ouvrier conduisant la machine qui dépose sur le papier une couche de matières minérales. " 2. Substantif féminin. Ouvrière qui fixe et rabat la bride dans la broderie d'Alençon. 3. Substantif ou adjectif. PAPETERIE. Feutre coucheur, par ellipse coucheur. Feutre qui reçoit la feuille de papier après sa sortie de la presse humide et l'achemine vers les cylindres de la presse coucheuse (confer La Civilisation écrite, 1939, page 607). Presse coucheuse, par ellipse coucheuse. Presse constituée de cylindres qui compriment la feuille de papier encore humide afin d'en extraire l'eau (confer La Civilisation écrite, 1939, page 607). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

« dans la broderie d'Alençon. 3.

Substantif ou adjectif.

PAPETERIE.

Feutre coucheur, par ellipse coucheur.

Feutre qui reçoit la feuille de papier après sa sortie de la presse humide et l'achemine vers les cylindres de la presse coucheuse (confer La Civilisation écrite, 1939, page 607).

Presse coucheuse, par ellipse coucheuse.

Presse constituée de cylindres qui compriment la feuille de papier encore humide afin d'en extraire l'eau (confer La Civilisation écrite, 1939, page 607). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 2. »

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