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Définition du terme: COUSIN1, -INE, substantif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: COUSIN1, -INE, substantif. A.— Parent collatéral issu de l'oncle, de la tante ou de leurs descendants. Cousin éloigné, matrilatéral; cousins par alliance; beau, jeune, petit cousin; bonjour (mon) cousin, (ma) cousine! : Ø 1. Ma cousine Élisa, presque une soeur aînée, Mieux qu'une soeur, ô toi, voici donc ramenée La saison de malheur où tu me quittas pour Ce toujours, ce jamais!... PAUL VERLAINE, Œuvres complètes, tome 2, Amour, 1888, page 79. · Cousins germains. Les enfants de frères ou de soeurs des parents. Cousins issus de germains, ou au deuxième degré. Les enfants nés de cousins germains des parents. Cousins au troisième, quatrième... degré. Cousins descendant de cousins germains aux différentes générations. Cousin(e) à la mode de Bretagne. Parent ou parente éloigné, dont la parenté est difficile à reconstituer sur le moment ou à établir de façon sûre. Cousins croisés. Se dit des enfants du frère et de la soeur : Ø 2. Précisément parce qu'il fait abstraction du facteur biologique, le mariage entre cousins croisés doit permettre non seulement d'établir l'origine purement sociale de la prohibition de l'inceste, mais encore de découvrir quelle est sa nature. CLAUDE LÉVI-STRAUSS, Les Structures élémentaires de la parenté, La Haye-Paris, Mouton, 1967, page 142. — [Par équivalence avec cousin2] Ironique, péjoratif. Parent abusif; parasite qui se prévaut d'une parenté. Un homme mangé de (ses) cousins (voir cousin2 B). B.— Par analogie. [En parlant d'une relation ou d'une affinité psychologique, professionnelle ou symbolique] 1. HISTOIRE. Mon cousin. Titre donné par le roi en France non seulement aux princes du sang, mais à plusieurs princes étrangers, cardinaux, pairs, ducs, maréchaux de France, grands d'Espagne et quelques seigneurs du royaume (confer Dictionnaire de l'Académie Française 1798). [Le roi d'Angleterre] ne donne (...) des ordres [aux pairs] qu'en les appelant ses cousins (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Catherine Howard, 1834, page 247) : Ø 3. LE DUC DE GUISE. — ... Votre Majesté va se voir contraindre à la guerre... HENRI. — ... Nous ne craignons pas la guerre, mon beau cousin... ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Henri III et sa cour, 1829, II, 4, page 152. — Locution familière. Le roi n'est pas son cousin. Il est si fier et si heureux que le roi même ne lui semblerait pas un parent digne de lui. 2. Familier et vieux. [En parlant de personnes qui sont en bonne intelligence] Ils sont grands cousins; si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins. Remarque : Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798. — Proverbe. Tous gentilshommes sont cousins et tous vilains sont compères. — Par ironie. Des cousins ennemis comme Aragon et Malraux (FRANÇOIS MAURIAC, Nouveau Bloc-notes, 1961, page 310 ). 3. [En parlant d'une personne ou d'une chose qui a des affinités, des ressemblances avec une autre] Nous, enfants de Paris, cousins des Grecs d'Athènes, Nous raillons et frappons (VICTOR HUGO, L'Année terrible, 1872, page 175 ). Le bouleau (...) et son proche cousin le tremble (MAURICE GENEVOIX, Les Routes de l'aventure, 1958, page 78 ). — Spécialement. Cousin germain, cousine germaine. Le bien dire en Italie, est cousin-germain du bien faire (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Correspondance, tome 2, 1808, page 406 ). Son confesseur lui disait que le déiste est le cousin germain de l'athée (HONORÉ DE BALZAC, Les Petits bourgeois, 1850, page 182) : Ø 4. Que dites-vous de ceci, n'est-ce pas la cousine germaine de la Mort? dit le dessinateur à l'oreille de Gazonal en lui montrant au comptoir une terrible compagnonne... HONORÉ DE BALZAC, Les Comédiens sans le savoir, 1846, page 320. — Régionalisme (Lorraine) Cousins de Pentecôte. Paysans qui viennent aux fêtes de la ville (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE. Supplément. 1907). — Argot, péjoratif. Cousin, cousine. Sodomite. Synonymes : tante (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907). Remarque : 1. La documentation atteste le substantif féminin cousinette, diminutif de cousine*. Petite, jeune cousine. Grand-maman n'est pas moins timorée et cousinette pas moins émerillonnée que jadis (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal, 1866, page 453). 2. Les dictionnaires attestent les substantifs féminins suivants : a) Cousinaille. Familier, rare et péjoratif. Parenté nombreuse et déplaisante (confer Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) ). b) Cousinière. Familier et vieux. Parenté nombreuse (généralement pauvre) représentant une charge. " Fourmilière de cousins, de parents " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Il m'a fallu régaler toute la cousinière (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Lieu où sont réunis de nombreux cousins et parents. STATISTIQUES : Cousin1 et 2. Fréquence absolue littéraire : 5 715. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 10 011, b) 8 041; XXe. siècle : a) 7 237, b) 7 100.

« sont compères. — Par ironie.

Des cousins ennemis comme Aragon et Malraux (FRANÇOIS MAURIAC, Nouveau Bloc-notes, 1961, page 310 ). 3.

[En parlant d'une personne ou d'une chose qui a des affinités, des ressemblances avec une autre] Nous, enfants de Paris, cousins des Grecs d'Athènes, Nous raillons et frappons (VICTOR HUGO, L'Année terrible, 1872, page 175 ).

Le bouleau (...) et son proche cousin le tremble (MAURICE GENEVOIX, Les Routes de l'aventure, 1958, page 78 ). — Spécialement.

Cousin germain, cousine germaine.

Le bien dire en Italie, est cousin-germain du bien faire (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Correspondance, tome 2, 1808, page 406 ).

Son confesseur lui disait que le déiste est le cousin germain de l'athée (HONORÉ DE BALZAC, Les Petits bourgeois, 1850, page 182) : Ø 4.

Que dites-vous de ceci, n'est-ce pas la cousine germaine de la Mort? dit le dessinateur à l'oreille de Gazonal en lui montrant au comptoir une terrible compagnonne... HONORÉ DE BALZAC, Les Comédiens sans le savoir, 1846, page 320. — Régionalisme (Lorraine) Cousins de Pentecôte.

Paysans qui viennent aux fêtes de la ville (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE.

Supplément.

1907). — Argot, péjoratif.

Cousin, cousine.

Sodomite.

Synonymes : tante (Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907). Remarque : 1.

La documentation atteste le substantif féminin cousinette, diminutif de cousine*.

Petite, jeune cousine. Grand-maman n'est pas moins timorée et cousinette pas moins émerillonnée que jadis (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal, 1866, page 453).

2.

Les dictionnaires attestent les substantifs féminins suivants : a) Cousinaille.

Familier, rare et péjoratif.

Parenté nombreuse et déplaisante (confer Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse) ). b) Cousinière.

Familier et vieux.

Parenté nombreuse (généralement pauvre) représentant une charge.

" Fourmilière de cousins, de parents " (Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)).

Il m'a fallu régaler toute la cousinière (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845).

Lieu où sont réunis de nombreux cousins et parents. STATISTIQUES : Cousin1 et 2.

Fréquence absolue littéraire : 5 715.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 10 011, b) 8 041; XXe.

siècle : a) 7 237, b) 7 100. 2. »

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