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Définition du terme: CRÊPÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CRÊPÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de crêper* II.— Adjectif. A.— COUTURE. [En parlant d'une étoffe] Qui présente la texture grenue du crêpe. L'étoffe est aussi tantôt crépée et tantôt moirée (L'Observateur des modes, n° 3, 1819, page 45 ). — Par analogie. [En parlant d'un papier] Qui présente l'aspect grenu du crêpe. L'horloge ancienne sur sa corniche entourée de papier crêpé (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 340 ). Remarque : Attesté également dans Lexique des industries graphiques (René Comte, André Pernin)1963. · Spécialement, emploi substantif masculin. Papier à filtrer. Crêpé épais, type 400, pour filtration de liquides très visqueux et lourds (Catalogue d'instruments de laboratoire Prolabo-Rhône-Poulenc, 1932, page 172 ). B.— COIFFURE. 1. [En parlant de la chevelure] Dont certaines mèches ont été rebroussées avec le peigne ou la brosse pour donner un aspect gonflant à la coiffure. Sa perruque blonde et crêpée en touffe sur le front (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 218 ). Une fille brune, aux cheveux crêpés et bouffants (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1871, page 814 ). Elles portent les cheveux à moitié courts, ébouriffés, crêpés (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 97 ). Remarque : On rencontre parfois dans la documentation la forme vieillie crespé, ée. Deux énormes touffes aérées, soufflées et crespées à coups de peigne nerveux et rapides (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 104). 2. Emploi comme substantif masculin. a) Mèche de cheveux rebroussée avec le peigne ou la brosse et présentant un aspect gonflant Un échafaudage de petits rouleaux, de crêpés, de torsades ou de nattes (STÉPHANE MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, page 747 ). Elle n'avait plus (...) un chiffon à faire onduler dans les crêpés de ses cheveux (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 102 ). b) Postiche de cheveux ayant subi le même traitement servant à faire gonfler la chevelure. Il [le Chevalier] s'efforçait de corriger sa petite taille, en la redressant (...) par un toupet en crêpé (PAUL MORAND, Parfaite de Saligny, 1947, page 122 ). — THÉÂTRE. " Touffe de cheveux ou de crins très fins qui, d'abord en tresse, se coupent selon les besoins puis se façonnent à volonté afin que les acteurs puissent eux-mêmes s'en servir aisément pour imiter une barbe, des favoris ou une moustache. Le crêpé se colle à même sur le visage au moyen d'un vernis adhérant solidement à la peau " (Hubert Génin, Le Langage des planches, 1911, page 30). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 Forme dérivée du verbe "crêper" crêper CRÊPER, verbe transitif. A.— TECHNOLOGIE. Apprêter une étoffe pour en faire un crêpe en soumettant les fils à une forte torsion; donner à un tissu l'aspect grenu du crêpe. Crêper une étoffe (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). B.— COIFFURE. 1. Gonfler la chevelure en la rebroussant mèche par mèche avec le peigne ou la brosse. Sa chevelure était crêpée, de façon à simuler un nuage (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, 1863, page 136) : Ø — Rien ne vous va plus mal que de trop crêper vos cheveux, reprit Justine. Les grosses boucles bien lisses vous sont plus avantageuses. (...) les cheveux crêpés clair ne vont bien qu'aux blondes. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 161. — Emploi pronominal réfléchi. [Le sujet désigne la chevelure] Se gonfler, se friser. Les cheveux, plus soyeux et plus doux, se crêpaient en ondulations moins rebelles (THÉOPHILE GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, page 243 ). — Par métonymie. [Le sujet désigne la personne qui porte la chevelure] Se gonfler les cheveux par rebroussement au peigne ou à la brosse. Elle a l'habitude de se crêper (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ); (attesté aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-dictionnaire Larousse du 20e. siècle). · Par analogie. Quelques nuages chauds, sous les frissons de l'air, se crêpaient mollement (THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 205 ). 2. Locution figurée familière. a) [Avec un pronom personnel à sens réciproque en construction de complément indirect, le sujet désigne généralement deux femmes] Se crêper le chignon, la tignasse. Se quereller violemment en s'agrippant par la chevelure. Une telle (...) finissait par se crêper la tignasse avec une camarade assez malhonnête pour lui avoir pris son amant et assez taquine pour la braver (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 19 ). La manufacture de tabac (...) et les cigarières qui se crêpent le chignon (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 126 ). b) [Par ellipse du nom complément d'objet] Se crêper.. Se disputer en échangeant des coups; absolument se battre. Coran les trouva toutes deux en train de se crêper et de se bleuir, qui, sur ses observations, lui tombent dessus, lui cassent les miroirs sur le crâne (PAUL-JEAN TOULET, Correspondance avec un ami pendant la guerre, 1920, page 196 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.

« CRÊPER, verbe transitif. A.— TECHNOLOGIE.

Apprêter une étoffe pour en faire un crêpe en soumettant les fils à une forte torsion; donner à un tissu l'aspect grenu du crêpe.

Crêper une étoffe (Dictionnaire de l'Académie française.

1798-1932). B.— COIFFURE. 1.

Gonfler la chevelure en la rebroussant mèche par mèche avec le peigne ou la brosse.

Sa chevelure était crêpée, de façon à simuler un nuage (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, 1863, page 136) : Ø — Rien ne vous va plus mal que de trop crêper vos cheveux, reprit Justine. Les grosses boucles bien lisses vous sont plus avantageuses.

(...) les cheveux crêpés clair ne vont bien qu'aux blondes. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 161. — Emploi pronominal réfléchi.

[Le sujet désigne la chevelure] Se gonfler, se friser.

Les cheveux, plus soyeux et plus doux, se crêpaient en ondulations moins rebelles (THÉOPHILE GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, page 243 ). — Par métonymie.

[Le sujet désigne la personne qui porte la chevelure] Se gonfler les cheveux par rebroussement au peigne ou à la brosse.

Elle a l'habitude de se crêper (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ); (attesté aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)-dictionnaire Larousse du 20e.

siècle). · Par analogie.

Quelques nuages chauds, sous les frissons de l'air, se crêpaient mollement (THÉOPHILE GAUTIER, Poésies, 1872, page 205 ). 2.

Locution figurée familière. a) [Avec un pronom personnel à sens réciproque en construction de complément indirect, le sujet désigne généralement deux femmes] Se crêper le chignon, la tignasse.

Se quereller violemment en s'agrippant par la chevelure.

Une telle (...) finissait par se crêper la tignasse avec une camarade assez malhonnête pour lui avoir pris son amant et assez taquine pour la braver (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 19 ).

La manufacture de tabac (...) et les cigarières qui se crêpent le chignon (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 126 ). b) [Par ellipse du nom complément d'objet] Se crêper..

Se disputer en échangeant des coups; absolument se battre.

Coran les trouva toutes deux en train de se crêper et de se bleuir, qui, sur ses observations, lui tombent dessus, lui cassent les miroirs sur le crâne (PAUL-JEAN TOULET, Correspondance avec un ami pendant la guerre, 1920, page 196 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7. 2. »

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