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Définition du terme: CUIVRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CUIVRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de cuivrer* II.— Adjectif. A.— [Correspond à cuivre I B; en parlant d'un inanimé concret] Qui est fabriqué en cuivre, tout ou partie. La vieille jument blanche, couverte déjà de son harnais cuivré (ALPHONSE DE CHATEAUBRIANT, Monsieur des Lourdines, 1911, page 78 ). B.— Qui a certaines qualités du cuivre. 1. Qui a la couleur du cuivre. a) [En parlant d'une personne] Un beau garçon, cuivré comme un mulâtre (FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 2, 1837, page 130 ). — Emploi comme substantif. Des femmes mauresques, des belles cuivrées à peine vêtues (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le roman d'un Spahi, 1881, page 320 ). b) [En parlant d'un inanimé concr] La clarté des nuages cuivrés traînait en reflets louches (ÉMILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 309 ). — Emploi comme substantif. Le noir de ses cheveux et le cuivré de son teint (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1888, page 803 ). 2. Qui a l'éclat sonore du cuivre. Leurs battements [des cloches] secs et cuivrés (GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 238) : Ø Dans le feuillage des peupliers, obéissant à un signal invisible, une multitude d'oiseaux se mirent à chanter à plein gosier, ce fut une petite rafale cuivrée d'une violence extraordinaire, et puis ils se turent, mystérieusement. JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 43. 3. Qui a le goût du cuivre. L'eau-de-vie blanche, encore un tantinet cuivrée, que l'on mêle au café pour le parfumer (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, page 99 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 136. Forme dérivée du verbe "cuivrer" cuivrer CUIVRER, verbe transitif. A.— Technique " Recouvrir d'une couche de cuivre, sous forme de feuille ou de dépôt " (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— Au figuré. Donner à une chose les caractéristiques du cuivre. 1. Donner la couleur du cuivre. La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent, Effacent lentement la marque des baisers (CHARLES BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857-61, page 228 ). — Emploi pronominal. Prendre la couleur du cuivre. Feuilles roussies qui (...) se dorent et se cuivrent (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 308 ). 2. Donner l'éclat sonore du cuivre. L'exécutant force un peu l'émission, de manière à cuivrer les sons (FRANÇOIS-AUGUSTE GEVAERT, Traité général d'instrumentation, 1885, page 206 ). — Emploi pronominal. Le son [du cor] (...) se cuivre naturellement (CHARLES-MARIE WIDOR, Technique de l'orchestre moderne, 1904, page 68 ). Remarque : On relève dans la documentation a) Un emploi figuré, fantaisie d'auteur Avalé [du punch] ce qu'il faut pour cuivrer une abeille (Jules Barbey d'Aurevilly, Memorandum 1, 1838, page 208). b) Rare, cuivroyer, verbe, en emploi factitif. Donner les reflets du cuivre. Le soleil du crépuscule faisait cuivroyer la surface polie d'une petite mare (Pergaud, De Goupil, 1910, page 182). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 DÉRIVÉS : Cuivrage, substantif masculin. a) Action de recouvrir un métal d'une couche de cuivre. Les bains de cuivrage au sulfate de cuivre acidulé (M. GASNIER, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, pages 349-350 ). b) Néologisme d'auteur. Teint cuivré. Votre poids, vos écorchures, votre cuivrage (HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 338 ).

« naturellement (CHARLES-MARIE WIDOR, Technique de l'orchestre moderne, 1904, page 68 ). Remarque : On relève dans la documentation a) Un emploi figuré, fantaisie d'auteur Avalé [du punch] ce qu'il faut pour cuivrer une abeille (Jules Barbey d'Aurevilly, Memorandum 1, 1838, page 208).

b) Rare, cuivroyer, verbe, en emploi factitif.

Donner les reflets du cuivre.

Le soleil du crépuscule faisait cuivroyer la surface polie d'une petite mare (Pergaud, De Goupil, 1910, page 182). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 DÉRIVÉS : Cuivrage, substantif masculin.

a) Action de recouvrir un métal d'une couche de cuivre.

Les bains de cuivrage au sulfate de cuivre acidulé (M.

GASNIER, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, pages 349-350 ).

b) Néologisme d'auteur.

Teint cuivré.

Votre poids, vos écorchures, votre cuivrage (HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 338 ). 2. »

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