Définition du terme: CULBUTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Définition du terme: CULBUTÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de culbuter* II.— Adjectif. A.— Par métaphore et familier. [En parlant d'une personne] 1. Qui ne tient plus debout, risque de faire la culbute en raison de son état d'ivresse. Les bouteilles vides s'entassaient. Il était culbuté, le Rital. Il restait néanmoins d'une lucidité inquiétante (LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), Du Rififi chez les hommes, 1953, page 154 ). 2. Par antiphrase. [En parlant de la conformation d'une femme] Bien bâti. Synonyme : balancé(e). Il la regarda se dépouiller de ses harnais. Comment qu'elle était culbutée, la Viviane! La Vénus de Milo? Une tarderie à côté (LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), Du Rififi chez les hommes, 1953 page 41 ). B.— AUTOMOBILE. Moteur culbuté. Moteur à explosion dont les soupapes sont commandées par des culbuteurs (confer ce mot B 2). Le moteur est à soupapes latérales ou culbutées (CHARLES CHAPELAIN, Cours moderne de technique automobile, 1956, page 33 ). Remarque : La documentation atteste un emploi substantival masculin (au sens I B de culbuter). Se faire inscrire à la porte de ces « exilés », comme dit Daudet, de ces culbutés, dirait un autre, constitue une occupation constante (GUY DE MAUPASSANT, Sur l'eau, 1888, page 256).