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Définition du terme: CULOTTÉ1, -ÉE, adjectif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CULOTTÉ1, -ÉE, adjectif. [Correspond à culot2 ] A.— [En parlant de pers] Qui a une audace, un aplomb excessifs, proches de l'effronterie. Synonyme : effronté. Elle était devenue culottée et ne manquait pas de répartie (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 59 ). Une villa tout entourée d'un jardin et d'un grand mur, et mon frangin, qui était culotté, sautait le mur, traversait le jardin et pénétrait dans la splendide villa (RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 41 ). — [Pris en bonne part] Synonymes : audacieux, courageux, qui a du cran. Ça n'fait rien, i's sont culottés, ces zigues-là, d'sortir par un marmitage pareil (HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 236) : Ø ... je m'embarque au volant sur des routes à peine catholiques. Il [le patron] m'a recommandé d'aller mollo jusqu'au fond de la vallée, mais j'y vais encore plus mollo que ça : les virages au nord sont comme des patinoires.... On me regarde avec curiosité quand on voit que je m'engage vers les derniers hameaux. Ils pensent que je suis culotté... JEAN GIONO, Les Grands chemins, 1951, page 91. · Emploi comme substantif. Un culotté. Des culottés, ceux qui avaient sauté les premiers (ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL, Capitaine Conan, 1934, page 244 ). B.— [En parlant d'actions] Dire ça, c'est culotté. Une menterie culottée! (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 632 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 Forme dérivée du verbe "culotter" culotter CULOTTER1, verbe transitif. A.— Mettre une culotte ou un pantalon à (quelqu'un). Culotter un enfant Antonyme : déculotter. [Elle] taille, dans de vieux draps en loques, des pantalons pour culotter sa fille (ROGER MARTIN DU GARD, Vieille France, 1933, page 1038) : Ø Dans sa nichée [de Marianne] , il y en avait de tout âge, un grand qui était père lui-même (...) d'autres, qu'il fallait culotter le matin... ÉMILE ZOLA, Fécondité, 1899, page 480. — Emploi pronominal réfléchi. La Poule, qui tuait des poux dans les coutures de ses pantalons, se culotta et monta (JEAN GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 205 ). B.— Faire des culottes, fournir des culottes à quelqu'un. Auguste Chindé, tailleur spécial et breveté. Je me fis culotter par lui (LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 11 ). Remarque : Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré attestent l'emploi absolu Votre tailleur culotte mieux que le mien. — Par métaphore. Culotter de.. Couvrir de. Un volumineux registre culotté de peau verte (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En ménage, 1881, page 66 ). Culotté d'ailes, de cris, de plumes chaudes, de jaune, de rouge, il brandissait un couteau et lui coupait la gorge (JEAN COCTEAU, La Fin du Potomak, 1940, page 110 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8.

« couteau et lui coupait la gorge (JEAN COCTEAU, La Fin du Potomak, 1940, page 110 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8. 2. »

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