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Définition du terme: CULOTTÉ3, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CULOTTÉ3, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de culotter2* II.— Emploi adjectival. A.— [En parlant d'une pipe] Teintée d'un brun noirâtre par l'usage; dont le fourneau est recouvert d'un dépôt noir. Des pipes de terre culottées. Un brûle-gueule merveilleusement culotté (HENRI MURGER, Scènes de la vie de bohème, 1851, page 36 ). B.— Par analogie. 1. [En parlant d'objets] Patiné par l'usage ou le temps, usagé, défraîchi. Des chapeaux de feutre culottés et crasseux. Peut-être avait-il [le docteur] compris aux vêtements, aux bretelles culottées, que ce n'était pas là [Romuald] un client fortuné (PAUL VIALAR, Le Petit jour, 1947, page 398 ). — [Avec un complément indiquant la nature de la patine] Vieilles murailles culottées de crasses : Ø 1. Sur les murs salis de traînée de fumée, culottés d'un ton d'estaminet, dans les angles, aux quatre coins il s'amassait un voile de brouillard. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Manette Salomon, 1867, page 135. 2. [En parlant de la peau] Synonyme : tanné. Large tonsure, fille des ans, culottée ainsi que la peau d'âne d'un tambour hors de service (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 5e. tableau, page 175 ). Sa chemise ouverte laissait voir un coin de sa poitrine nue, gercée, gaufrée, culottée comme du vieux cuir (OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, page 77 ). 3. [En parlant des yeux] Vieilli. Synonyme : cerné. Les paresses molles des lendemains de noce, les yeux culottés, ce noir des yeux que Madame Lerat appelait honnêtement les coups de poing de l'amour (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 717 ). Remarque : Culotté, pris dans ces sens, détermine généralement un substantif concret; toutefois, on rencontre dans la documentation un emploi de culotté déterminant un substantif abstrait Une dèche affreuse, une misère culottée (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, tome 5, 1859, page 90). Fréquence absolue littéraire : 3 Forme dérivée du verbe "culotter" culotter CULOTTER1, verbe transitif. A.— Mettre une culotte ou un pantalon à (quelqu'un). Culotter un enfant Antonyme : déculotter. [Elle] taille, dans de vieux draps en loques, des pantalons pour culotter sa fille (ROGER MARTIN DU GARD, Vieille France, 1933, page 1038) : Ø Dans sa nichée [de Marianne] , il y en avait de tout âge, un grand qui était père lui-même (...) d'autres, qu'il fallait culotter le matin... ÉMILE ZOLA, Fécondité, 1899, page 480. — Emploi pronominal réfléchi. La Poule, qui tuait des poux dans les coutures de ses pantalons, se culotta et monta (JEAN GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 205 ). B.— Faire des culottes, fournir des culottes à quelqu'un. Auguste Chindé, tailleur spécial et breveté. Je me fis culotter par lui (LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 11 ). Remarque : Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré attestent l'emploi absolu Votre tailleur culotte mieux que le mien. — Par métaphore. Culotter de.. Couvrir de. Un volumineux registre culotté de peau verte (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En ménage, 1881, page 66 ). Culotté d'ailes, de cris, de plumes chaudes, de jaune, de rouge, il brandissait un couteau et lui coupait la gorge (JEAN COCTEAU, La Fin du Potomak, 1940, page 110 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8.

« GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 205 ). B.— Faire des culottes, fournir des culottes à quelqu'un. Auguste Chindé, tailleur spécial et breveté.

Je me fis culotter par lui (LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 11 ). Remarque : Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré attestent l'emploi absolu Votre tailleur culotte mieux que le mien. — Par métaphore.

Culotter de..

Couvrir de.

Un volumineux registre culotté de peau verte (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS- KARL HUYSMANS, En ménage, 1881, page 66 ).

Culotté d'ailes, de cris, de plumes chaudes, de jaune, de rouge, il brandissait un couteau et lui coupait la gorge (JEAN COCTEAU, La Fin du Potomak, 1940, page 110 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8. 2. »

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