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Définition: ESTHÈTE, substantif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ESTHÈTE, substantif. Personne qui professe le culte du beau. Confer baragouin exemple 4 : Ø 1.... par l'importance cruciale qu'ils confèrent à la forme, leur volonté de faire reposer la littérature sur une convention, de s'élever au-dessus de l'universelle intelligibilité, de n'être accessibles qu'aux initiés (...) les troubadours peuvent être tenus pour des ancêtres de maint esthète moderne. JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure, 1945, page 168. — [Avec une nuance péjorative] Confer beau exemple 138 : Ø 2. J'aime Maupassant parce qu'il me semble écrire pour moi, non pour lui (...) Ses livres amusent ou ennuient. On les ferme sans se demander avec angoisse : « Est-ce du grand, du moyen, du petit art? » Les esthètes orageux, prompts à s'exciter, dédaignent son nom, qui ne « rend rien ». JULES RENARD, Journal, 1893, page 152. Remarque : On rencontre dans la documentation des exemples de esthète en fonction adjectivale Aujourd'hui, nous recevons de l'Angleterre pour l'habillement de la femme française les effroyables couleurs esthètes! (EDMOND ET JULES DE GONCOURT, Journal, 1892, page 266). Un catholique esthète, comme Brentano (ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 270). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 12

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