Définition: ÉTAIN, substantif masculin.
Publié le 03/02/2016
Extrait du document
«
· Par plaisanterie.
Le tonton (...) n'avait été qu'une
manière d'officier, plutôt commis aux vivres, et qu'on
appelait vaisselle-d'étain, parce qu'il n'allait pas au feu
(HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1930, page 118 ).
2.
Par métonymie.
Objet en étain, vaisselle d'étain.
Étains
ciselés, gravés, Ses collections d'objets d'art niés encore
des bourgeois, ses meubles, ses grès, ses étains (ÉMILE ZOLA,
Fécondité, 1899, page 43 ).
Une de ces savoureuses et
fraîches cuisines hollandaises aux dressoirs de faïence où
étincelaient les étains et les cuivres (MAURICE MAETERLINCK,
La Vie des abeilles, 1901, page 14 ).
C.— Par comparaison ou par métaphore.
[En parlant de ce qui
peut prendre la couleur, l'aspect de l'étain : gris, terne
(comme l'étain oxydé), presque blanc et brillant (comme
l'étain pur et frais)] La mer est là, plane et brillante,
légèrement plombée, absolument semblable à de l'étain
fraîchement étamé (ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs,
impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient
(1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 1, 1835, page 72 ).
Le
Nil tout gris.
De l'étain fondu qu'on agiterait (EUGÈNE
FROMENTIN, Voyage en Egypte, 1869, page 56 ).
· [Comme complément déterminatif prenant valeur de locution
adjectivale] D'étain.
La vieille lune couleur d'étain,
commence à pâlir devant ce soleil qui surgit en face (JULIEN
VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Un Pèlerin d'Angkor, 1912, page 38 ).
Le ciel lui-même semblait glacé, un grand ciel d'étain sombre,
tout piqué d'or (ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les
Croix de bois, 1919, page 245 ).
Ils aperçoivent l'eau noire
de la rivière sur laquelle luisent de sourds reflets d'étain
(GEORGES DUHAMEL, La Nuit de la Saint-Jean, 1935, page 160) :
Ø 5.
Le ciel était bas, l'atmosphère trouble, nébuleuse,
les nuées de plomb chargées d'éclairs de chaleur, l'eau
d'étain.
BLAISE CENDRARS, Le Lotissement du ciel, 1949, page 246.
· L'étain de + substantif.
L'étain en fusion du fleuve
ensoleillé (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Âmes d'automne,
1898, page 92 ).
L'étain neuf de la rosée gelée pesait à la
pointe des herbes (JEAN GIONO, Le Chant du monde, 1934, page
24 ).
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 301.
Fréquence
relative littéraire : XIXe.
siècle : a) 294, b) 666; XXe.
siècle : a) 459, b) 395.
2.
»
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