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Définition: ÉTAL, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉTAL, substantif masculin. A.— 1. Vieilli ou vieux. Place située à couvert où l'on exposait les marchandises à vendre dans les marchés publics (confer Faral, Vie temps Saint Louis, 1942, page 12). 2. Moderne. Table mobile ou non (sur tréteaux ou charrette), souvent protégée par un auvent, et servant à exposer les marchandises au marché. Étal de fruits et légumes, de poissonnier; vendre à l'étal. Maigret atteignait le marché couvert. Il faisait le tour des étals aussi lentement, aussi sérieusement que s'il avait quarante personnes à nourrir (GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948, page 17 ). Remarque : 1. Sens ignorés de l'Académie française; sens 1 présenté comme vieilli par DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965; sens 2 attesté comme moderne par DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE DE FRANÇAIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes-Grand Larousse de la Langue française en six volumes 2. Delvau relève un emploi argotique pour parler de la gorge de la femme. « Hein, qu'elle est belle! » [la princesse en grand décolletage] Mais non, c'est une beauté trop mâtinée de la beauté de la belle écaillère. Quelle plantureuse santé et quel poitrail et quel étal de viande de la troisième catégorie! (EDMOND ET JULES DE GONCOURT, Journal, 1895, page 888). B.— Spécialement. Table haute et épaisse en bois ou en marbre où le boucher découpe la viande. Viande à l'étal (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Le boucher (...) qui découpait là sa viande sur l'étal (ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Le Conscrit de 1813, 1864, page 53 ). — Par métonymie. Commerce de boucherie. Ouvrir un étal. Les crocs de l'étal (d'un boucher). Jadis, cette corporation des bouchers se réunissait chaque vendredi saint puisque tous les étals étaient fermés (Est républicain. 24 mars 1978, page 25 ). Confer aussi Jules Michelet, L'Insecte, 1857, page 294. Cette chair lamentable pendait, comme un déchet de viande à l'étal d'un boucher (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1453 ). — Par analogie. PÊCHE. Table sur laquelle on découpe la morue à bord des navires morutiers (attesté dans Littré, Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER), Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ). Remarque : 1. Le pluriel normal étaux " Ce boucher est riche, il a plusieurs étaux " (Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878) est relevé dans la documentation (confer GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 303). Cependant un pluriel étals tend à prévaloir (pour éviter l'homonyme avec étau(x)?) en français contemporain (confer HAMP, Marée, 1908, page 27). 2. Chez plusieurs auteurs étal est employé comme synonyme de étalage, de étalement. Un étal de vieille ferraille (EDMOND ET JULES DE GONCOURT, Journal, 1871, page 774). [Faire] l'étal de ses relations (confer IDEM, ibidem, 1886, page 618). Un étal de richesse et d'orgueil (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 350). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 74.

« ses relations (confer IDEM, ibidem, 1886, page 618).

Un étal de richesse et d'orgueil (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 350). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 74. 2. »

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