Définition: ÉTALEMENT, substantif masculin.

Définition: ÉTALEMENT, substantif masculin. A.— Action d'étaler dans l'espace; résultat de cette action. Le suintement et l'étalement de la lymphe plastique sur une plaie récente (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) ). Pâte grasse et ductile, se prêtant aussi bien à l'accumulation qu'au mince étalement, léger et transparent (RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 194 ). B.— Action d'étendre sur une période plus ou moins longue ce qui naturellement ou logiquement porterait sur un temps très court; résultat de cette action. Étalement des livraisons, des paiements. Les plantes grimpantes (...) ajoutent au sentiment d'étalement des heures, de lenteur, de paresse et d'engourdissement voluptueux (ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 816) : Ø ... les romans (...) avec leurs brusques contractions du temps suivies de longs étalements sont très exactement des souvenirs. JEAN-PAUL SARTRE, Situations II, 1948, page 183. — Spécialement. ADMINISTRATION. Étalement des vacances. Effort d'organisation des périodes de vacances en vue d'éviter la paralysie de l'économie, les concentrations de vacanciers, les fortes pointes de trafic notamment en juillet et en août, et pour obtenir une meilleure rentabilité des équipements d'accueil. (confer Le Tourisme en France, 1960, page 17). MÉDECINE. Étalement des doses. " Mode d'administration continue d'une dose sous un faible débit pendant un temps relativement long " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT)). Confer Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXe. siècle, 1946, page 165. Remarque : 1. Terme absent du Dictionnaire de l'Académie Française et de Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter). 2. DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) signale l'emploi figuré (au sens figuré de « étalage »). Étalement de luxe, de richesses. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2