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Définition: ÉTALON1, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉTALON1, substantif masculin. A.— Cheval entier destiné à la reproduction. Étalon de bonne, de pure race (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). Selon leurs qualités, les étalons sont « approuvés », « autorisés » ou simplement « acceptés » (LEXIQUE DE L'HOMME DE CHEVAL (MARC DE SAINT-RIQUIER, JACQUES DELPORTE) 1975). Des charretiers (...) retenaient par le licou des étalons cabrés, qui hennissaient à pleins naseaux du côté des juments (GUSTAVE FLAUBERT, Madame Bovary, tome 1, 1857, page 157 ). · Étalon rouleur. " Celui que son propriétaire conduit de ferme en ferme pour lui faire saillir les juments " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse de la langue française en six volumes). Étalon d'essai (confer Boute-en-train I A). — Emploi en apposition. Chevaux étalons (ANDRÉ GIDE, Journal, 1926, page 823 ). Par extension. [Se rapportant au mâle d'une espèce domestique] Coq étalon, âne étalon (VOCABULAIRE DE LA GÉOGRAPHIE AGRAIRE (PAUL FÉNELON) 1970). SYNTAXE : Étalon pur-sang, demi-sang, arabe; les étalons nationaux; les dépôts d'étalons ou haras. B.— Par extension. 1. Littéraire. Beau cheval fougueux. Étalon fougueux, puissant, sauvage; noble étalon. Et le jeune étalon de notre bon plaisir, Tout affolé qu'il est de sa course première, A besoin d'un peu d'ombre et de quelque loisir (PAUL VERLAINE, Poèmes saturniens, 1866, page 94) : Ø Le dieu soumet au joug quatre étalons de neige, Qui, rebelles au frein, mais au timon liés, Hérissés, écumants, sur leurs jarrets ployés, Hennissent vers les cieux, de leurs naseaux splendides. CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes antiques, 1852, page 210. 2. [En parlant d'un homme] , familier " Homme ardent aux plaisirs de l'amour " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Vieil étalon repenti, confit dans la dévotion (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 16 ). C.— Par analogie. ARBORICULTURE, VITICULTURE. Arbre, souche sélectionné(e) pour le prélèvement des greffons (VOCABULAIRE DE LA GÉOGRAPHIE AGRAIRE (PAUL FÉNELON) 1970). Les étalons de nos crus fameux (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 81 ). Chênes (...) que les forestiers nomment bis-anciens et regardent comme les meilleurs reproducteurs, les étalons de choix (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, page 13 ). Remarque : 1. On relève chez BLOY (Le Désespéré, 1886, page 319) le substantif masculin étalonnat, familier [S'appliquant à un homme] Fonction d'étalon, de reproducteur. 2. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) et Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes enregistrent le substantif masculin étalonnage. Industrie des propriétaires d'étalon qui louent le cheval pour la monte. 3. Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878 et l'ensemble des dictionnaires enregistrent le verbe transitif étalonner. [En parlant du cheval] Couvrir une jument. Absolument Cheval bon pour étalonner (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). 4. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) (en remarque) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 enregistrent le substantif féminin étalonnerie. Écurie réservée aux étalons dans un haras. DÉRIVÉS : Étalonnier, -ière, adjectif et substantif. a) Adjectif. Qui a rapport aux étalons. Industrie étalonnière (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Confer aussi Dictionnaire de la langue française (Émile Littré). b) Substantif masculin. Celui qui est propriétaire d'étalons et les loue pour la monte des juments (confer Littré). Moderne. Celui qui dans un haras s'occupe des étalons et de ce qui a trait aux fonctions de reproduction. Étalonnier, aide-étalonnier (LÉON ZITRONE, Léon Zitrone vous emmène aux courses, 1962, page 86 ).

« d'étalon qui louent le cheval pour la monte.

3.

Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878 et l'ensemble des dictionnaires enregistrent le verbe transitif étalonner.

[En parlant du cheval] Couvrir une jument.

Absolument Cheval bon pour étalonner (Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes).

4.

DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) (en remarque) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 enregistrent le substantif féminin étalonnerie.

Écurie réservée aux étalons dans un haras. DÉRIVÉS : Étalonnier, -ière, adjectif et substantif.

a) Adjectif.

Qui a rapport aux étalons.

Industrie étalonnière (Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)).

Confer aussi Dictionnaire de la langue française (Émile Littré).

b) Substantif masculin.

Celui qui est propriétaire d'étalons et les loue pour la monte des juments (confer Littré).

Moderne.

Celui qui dans un haras s'occupe des étalons et de ce qui a trait aux fonctions de reproduction.

Étalonnier, aide-étalonnier (LÉON ZITRONE, Léon Zitrone vous emmène aux courses, 1962, page 86 ). 2. »

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