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Définition: ÉTERNUEMENT, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉTERNUEMENT, substantif masculin. A.— Expulsion brusque et bruyante de l'air inspiré, par le nez et la bouche, sous l'effet du mouvement subit et convulsif des muscles respiratoires déterminé par une irritation de la muqueuse nasale. Être saisi par un/ des éternuement(s). Il est sujet à des éternuements fréquents (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). L'Athénien croit aux présages; un éternuement ou un tintement des oreilles l'arrête dans une entreprise (NUMA-DENIS FUSTEL DE COULANGES, La Cité antique, 1864, page 278 ). Notre voisin, enrhumé et doux, secoué d'éternuements en série (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sido, 1929, page 48) : Ø 1. Avec une perverse nervosité, Agnès attendait qu'il [Gustave] manifestât son plus grave et impardonnable défaut. Et en effet, l'inévitable phénomène se produisit bientôt. L'air salin irrita de longs naseaux qui commencèrent à se défendre par des reniflements, des renâclements (...). Ce furent des éternuements, des hoquets, des toux. Ce qu'on ne put refouler, on essaya de l'expulser. On se moucha, on cracha. PIERRE DRIEU LA ROCHELLE, Rêveuse bourgeoisie, 1939, page 196. — Par métonymie. Traces de l'action d'éternuer. Un mouchoir de soie d'Arménie, tout humide d'éternuements de priseur (OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 30 ). — Au singulier, avec l'article défini. [L'action d'éternuer considérée en dehors d'une actualisation] Douleur vive du ventre, qui augmente dans la toux et l'éternuement (ÉTIENNE-LOUIS GEOFFROY. Manuel de médecine pratique, 1800, page 163) : Ø 2. Le soldat en patrouille qui veut s'empêcher de tousser ou d'éternuer se trouve à la frontière de l'irrépressible et du répressible; on peut imaginer ce soldat accusé d'avoir fait échouer un coup de main par sa maladresse, et cette grave question agitée en conseil de guerre; la toux ou l'éternuement engagent-ils la responsabilité de l'homme? PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 220. B.— Par analogie. 1. [Avec le bruit caractéristique de l'éternuement] a) Expression (généralement maladroite) d'un sentiment, d'un état d'âme. L'enchère était suivie, pendant quelques minutes, de risées, et comme d'éternuements de mépris (EDMOND DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, page 32 ). Des éternuements de joie (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sept Dialogues de bêtes, 1905, page 136 ). b) Son, bruit (d'un objet sonore ou bruyant). Et la musique semblait faite pour sa voix faubourienne, une musique de mirliton, (...) avec des éternuements de clarinette (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1113 ). Les moteurs chuchotaient. Sur de longs espaces glissants les autos coulaient, sans bruit avec à peine de légers éternuements (JEAN GIONO, L'Eau vive, 1943, page 313 ). 2. [Avec le caractère sonore et explosif de l'éternuement] Prononciation difficile. Je demandai son nom (...) : — Z'n'b'! dit Abd-el-Kérim (...) Je ne pouvais pas comprendre que l'éternument de trois consonnes représentât un nom (GÉRARD DE NERVAL, Voyage en Orient, tome 1, 1851, page 231 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

« Prononciation difficile.

Je demandai son nom (...) : — Z'n'b'! dit Abd-el-Kérim (...) Je ne pouvais pas comprendre que l'éternument de trois consonnes représentât un nom (GÉRARD DE NERVAL, Voyage en Orient, tome 1, 1851, page 231 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 2. »

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